L'âne portant des reliques :
Le baudet-Sarkozy, chargé de reliques(1),
S'imagina qu'on l'adorait.
Dans ce penser il se carrait(2),
Recevant comme siens l'Encens et les Cantiques.
Quelqu'un vit l'erreur, et lui dit :
Maître Sarkozy, ôtez-vous de l'esprit
Une vanité si folle.
Ce n'est pas vous, c'est l'Idole
A qui cet honneur se rend,
Et que la gloire en est due(3).
D'un Magistrat ignorant
C'est la Robe qu'on salue.
(1) : Idole
(2) : il se pavanait
(3) : et à laquelle la gloire est due.
Librement emprunté à La Fontaine.
La morale de cette fable : celui qui se targue d'avoir les qualités d'autrui se rend parfaitement ridicule aux yeux de ceux qui les connaissent.
P.S
En région PACA, dans le XVIe arrondissement de Paris et à Neuilly-Sur-Seine une partie de la population :
- Ne connait pas le ridicule,
- N'a jamais entendu parler des "qualités d'autrui".
- Est "absolument" fan de Sarkozy et ajoute "oui, parfaitement !"