Bruno Painvin (avatar)

Bruno Painvin

Nouvelliste et spectateur engagé.

Abonné·e de Mediapart

865 Billets

2 Éditions

Billet de blog 26 septembre 2016

Bruno Painvin (avatar)

Bruno Painvin

Nouvelliste et spectateur engagé.

Abonné·e de Mediapart

Un Sarkozy, ça Trump énormément.

La France n'a rien à envier aux USA, pas même ses bouffons populistes et xénophobes à mêches blondes. Balayons devant notre porte avant de se moquer des autres.

Bruno Painvin (avatar)

Bruno Painvin

Nouvelliste et spectateur engagé.

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Hier intégration, aujourd'hui assimilation, demain dilution ou mieux encore, absorption, anéantissement, disparition, extinction, élimination.

Peu importe les mots ce qui compte c'est l'intention, il faut éradiquer le mal, chasser le musulman là où il se cache - cad partout - sous le burkini, le niqab ou la burka, au coin de la rue, juste à côté de vos enfants, sans oublier vos femmes car sous le qamis et sous la djellaba de chaque musulman se cache un obsédé sexuel doté d'un sexe religieusement vengeur.

Ne sachant pas exactement ce que cache le voile, ayant volontairement et opportunément oublié le vrai sens de la laïcité et ses nuances -liberté de culte, de croyance et de religion - il faut appliquer le principe de précaution, c'est cela l'état d'urgence façon Sarkozy.

Le Gaulois de Neuilly-sur-Seine a troqué son Kärcher contre une bonne veille hache de guerre, bien tranchante, on le reconnaîtra à sa Rolex, il revient à ses fondamentaux, c'est plus cohérent.

Trop facile de se défouler sur Trump quand on a, dans ses propres rangs, un tel specimen.

Inculte, raciste, manipulateur, populiste parmi les populistes, cet homme est dangereux, tous les amalgames sont bons.

Effectivement, la candidature de Sarkozy est "moralement inacceptable", elle est surtout dangereuse, extrêmement dangereuse, il va finir par foutre le feu à toute la baraque, j'ai déjà du mal à respirer.

"Islam", "islamisme", "ilsamisation" puis "terrorisme", telle est sa séquence préférée, les 4 étages de sa fusée populiste.

"Il y a des petits groupes fonfamentalistes. Et je me demande, c'est une question : combien de jeunes, nous, Européens, avons laissé, vides d'idéal, qui n'ont pas de travail, s'approchent de la drogue, de l'alcool ? Ils vont là-bas et ils s'enrôlent dans les groupes fondamentalistes.

Oui, nous pouvons dire que le soi-disant ISIS est un état islamique qui se présente comme violent mais on ne peut pas dire, ce n'est pas vrai et ce n'est pas juste, que l'islam soit terroriste.

Si je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique."

Ces paroles sont celles du pape François et s'adressent, aussi, à ce Français qui se dit chrétien.

Après Silvio Sarkozy nous sommes entrés dans l'ère de Donald Sarkozy.

Décidément, un Sarkozy, ça Trump énormément.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.