Interpellé ce matin par des CRS au péage de La Turbie, Cédric a été placé en garde à vue à partir de 9h30.
Il a été remis à la police des frontières des Alpes-Maritimes pour « aide à l'entrée et à la circulation de personnes en situation irrégulière ».
Si on doit en croire ceux qui ont décidé de l’arrêter, l’aide aux personnes en danger est un délit, or le Conseil constitutionnel, en vertu du « principe de fraternité », a aboli le « délit de solidarité » il y a un peu plus d’un an, en juillet 2018 exactement : apparemment cette information n’est pas remontée jusqu’aux services de police.
En décembre 2018, dans le prolongement de la décision du Cc, la Cour de cassation avait annulé la condamnation de Cédric pour « aide à l’immigration clandestine ».
L’arrêt prononcé par la Cour de cassation et le principe de fraternité retenu par le Conseil constitutionnel sont des victoires à mettre au crédit de l’agriculteur qui peut et doit en être fier : s’il n’avait pas milité activement pour venir au secours notamment de jeunes filles isolées aux bords des routes pendant des jours et des nuits, il y a fort à parier que malheur leur serait arrivé, agressions, viols, meurtres…
C’est bien grâce à lui que les choses ont évolué positivement en termes de droit.
Cette arrestation est une entrave au devoir de fraternité pour lequel il milite, l’entêtement des services de police est en totale contradiction avec le droit tel qu’il a été repensé il y a un an par les « sages ».
Ils recommencent ! Au secours ! bis repetita non placent !
Le soutenir est un devoir moral et accessoirement politique qui doit s’imposer à toutes les consciences, Mathilde Panot – LFI – est une des premières à réagir, bravo à elle !
Ne jamais transiger !
Cher Cédric, on va suivre cette affaire de très près, tu peux compter sur nous et notre soutien.