Confronté à une vie sociale de plus en plus complexe et de plus en plus menaçante le cerveau humain grossit.
Comparé à celui des hominidés qui l’ont précédé, le cerveau de l’Homo sapiens aurait triplé de volume !
Plus l’homme éprouve des difficultés à s’adapter à son environnement et plus son cerveau se développe.
De là à dire que la vie est devenue de plus en plus stressante…
« Nous avons constaté que le cerveau de l'homme augmente quand ce dernier est confronté à des problèmes dus à son milieu naturel » nous explique Mauricio Gonzalez-Forero de l'université de St Andrews au Royaume-Uni, coauteur avec Andy Gardner de l'étude publiée dans la revue Nature.
Ces petits génies scientifiques ont mis au point une sorte de modèle mathématique permettant de quantifier ce processus darwinien d’adaptation : ils ont simulé l’évolution du cerveau face à des situations stressantes, conflits entre individus, conflits entre groupes, agressions multiples, menaces écologiques…l’objectif est d’essayer d’atteindre le volume et la masse actuelle du cerveau humain en le soumettant à une cascade d’emmerdements dans un laps de temps assez court voire très court.
La durée d’un quinquennat par exemple.
Les Français ont accumulé un retard important en termes de recherche scientifique concernant l’évolution des espèces mais l’élection d’Emmanuel Macron va certainement permettre de rattraper tout le temps perdu.
Retraités, chômeurs, étudiants, salariés de Carrefour, employés de la SNCF et cheminots vont bientôt pouvoir faire la queue aux guichets du CNRS, temple de la recherche hexagonale. C'est quand même plus gratifiant que faire la queue à Pôle-Emploi.
Étape n° 1 : Il faut les identifier, les ficher, mesurer et peser leurs cerveaux, leur faire passer des tests de compétences et d’incompétences. Les infantiliser et les culpabiliser aussi.
Étape n° 2 : il faut élaborer un programme ambitieux de stress individuels et collectifs, les menacer de chômage, fragiliser leur emploi, mettre en œuvre et généraliser la précarité, serrer les mains des « très riches » qui se tendent, tordre le poignet des pauvres pour les obliger à mettre les deux genoux à terre.
Étape n° 3 : mettre en marche ce programme à toute vitesse, en appuyant à fond sur le champignon social, quitte à l’écraser ou à le faire exploser.
Ne pas oublier de dresser les syndicats les uns contre les autres, les « réformistes » seront grassement récompensés pour service rendu, Laurent Berger en frétille d’avance, lui le fils « spirituel » d’André Bergeron et de Marc Blondel , un Marc Blondel qui se faisait offrir des cigares cubains par Chirac qu’il suçait (les cigares) avec délectation dans sa limousine avec chauffeur après un repas copieusement arrosé au « Palais » avec « Jacques ».
Étape n° 4 : rassurer le Medef, faire allégeance au libéralisme, exonérer d’impôts les très riches, dire tout le bien qu’on pense « en même temps » de Trump et de Poutine, faire preuve de « réalisme » en ce qui concerne la Syrie de Bachar El Assad.
Accessoirement on encensera la mémoire de Johnny Hallyday, expatrié fiscal notoire marié à une marâtre qu’on jettera, tôt ou tard, au bûcher, ça occupera les masses toujours friandes de drames familiaux. Et pendant ce temps là…
Au rythme où vont les choses, les Français vont vite avoir la grosse tête, le gros melon, la France va devenir l’enfant chéri de l’Europe, le modèle à suivre, le maître étalon, La référence universelle, on parlera de nous, en bien pour une fois.
Il suffit de regarder Macron, de face ou de profil, il a une tête énorme, un front proéminent qui cache un énorme cerveau.
C’est un homme hyper moderne si on en croit ces chercheurs anglais.
Quand les Macroncéphales auront de la flotte dans le cerveau la France deviendra enfin gouvernable.
Nous aurons tous un gros cerveau qui fera un bruit de glou glou en marchant.