Un citoyen "normal" qui se fait prendre en train de conduire une moto ou un scooter sans casque encourt une amende de 135 €, 3 points en moins et l'immobilisation de son engin.
Son passager, en l’occurrence sa passagère, aussi, même motif, même punition.
La couverture de Paris Match constitue une preuve incontestable, une sorte de flagrant délit. Les représentants de la loi savent où logent les délinquants, et pour cause, ils assurent leur protection...
Hollande portait un casque quand il s'est fait surprendre par Closer en train d'aller chez sa nana.
Hollande 1, Sarkozy 0.
Closer 1, Paris Match 0.
Tout cela ne vole pas haut...c'est l'époque qui veut ça. Si la seule chose qui départage l'ancien du nouveau c'est le port du casque...si la seule chose qui peut les différencier c'est Closer ou Paris Match, franchement, il y a de quoi pleurer.
Mais où va-t-on ?
En y regardant de plus près, les perspectives changent.
Pour certains observateurs Hollande serait "légaliste" , respectueux de la loi, un citoyen "normal" ou qui le redeviendrait, le temps d'une escapade, en dehors des heures de bureau (?!), quand il va prendre le thé chez...peu importe chez qui ; Sarkozy, lui, est un adepte de la transgression systématique, cela se confirme semaine après semaine : "le droit, l'état, la loi, la justice, c'est moi !"
Le défaut de port du casque ne va pas chercher bien loin, ce n'est pas ça le problème, non ; en revanche si le contrevenant a un accident, qui plus est un accident grave et que sa passagère a, elle aussi, de sérieuses blessures, c'est la société, vous et moi, qui allons payer. La note peut être très, très élevée.
A ski ou en scooter, que tu sois Schumacher ou Sarkozy, Dupont ou Dupond, ça peut coûter très cher à la collectivité !
Lui qui a tout fait pour déglinguer l'hôpital, décourager les infirmières, diminuer les coûts, réduire les investissements, limiter les prises en charge...
Nos impôts ont déjà supporté les frasques de ses campagnes électorales, celle de 1995 (via Balladur), celle de 2007, ça vient de sortir, et enfin celle de 2012...Bygmalion, le Sarkothon, ça fait beaucoup !
Beaucoup trop.
Assez !
Pitié pour nos impôts !
La raison pour laquelle Sarkozy ne porte pas de casque est politique : Sarkozy doit être vu, doit être visible, doit être lisible...il existe, il est encore là, il est toujours là, il faut que cela se sache.
Sa garde à vue, sa mise en examen, ses affaires ne peuvent pas, ne doivent pas contrarier ses projets politiques, son insatiable appétit de pouvoir.
D’où la photo avec "Carlita"...non seulement il doit s'afficher publiquement mais en plus, il doit trouver un "truc", une astuce pour prouver sa sérénité, sa décontraction, sa confiance en lui : ce sera sans casque !
Il s'affiche la mine insouciante avec sa (belle) nana un peu comme un ado de 15 ans qui découvre la liberté d'aller et venir dans le dos de papa et maman.
CQFD.
Mais Josh Randall est là, il reprend du service, il le piste, il est sur ses traces, en France, aux USA, en Afrique : à Brazzaville pour Forbes Afrique où il facture 100 000 € son intervention auprès de Denis Sassou N’Guesso du Congo qui accueillait la conférence et à propos duquel on se pose beaucoup de questions sur des sommes colossales (60 millions €) qui se sont "évaporées" mystérieusement.
Le pays est totalement ruiné, moins de 3 € par an par habitant, mais Sarkozy trouve quand même le moyen de se faire rémunérer sur ces terres dévastées, 100 000 € de l'heure !
L'occasion pour Sarkozy de rappeler que "parler en public peut donner des idées"...ben voyons !
Décider de ne pas porter de casque est donc un acte purement politique qui correspond à une stratégie de communication très pensée, d'ailleurs tout est politique chez ce bonhomme, tout le redevient, à pieds, à cheval (la Camargue, pauvre Camargue !) ou en scooter, ici ou là, seul ou avec Carlita...
Au Cap Nègre ou à Brazzaville.
Pendant ce temps là, Hollande organise son quatrième comité de pilotage suite au crash de l'avion d'Air Algérie au Mali. Il est dans la Com, lui aussi...tant mieux pour les familles des victimes, surtout si son implication personnelle sert la vérité sur les causes du drame...
La France est en deuil, les drapeaux sont en berne jusqu'à demain.
Jusqu'à demain seulement ?
Cela n'empêchera pas Josh Randall de faire son boulot.
Pourvu qu'il aille au bout, Josh !