Le chapon et les glands.
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Las de se farcir des châtaignes
Un gras chapon se fit la belle
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Celui qui célébrait le règne
D'un petit enfant né à Noël
Par un étrange sacrifice
Chercha refuge dans la forêt
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Fuyant nombre de ces offices
Pour éviter le sort des gorets
Il voulait retrouver son honneur
Par la grâce d'une étrange quête
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Lui qui avait subi grand malheur
Au plus près de sa bistouquette
Chercha dans les bois deux substituts
À ce qu'on lui avait retiré
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Il espérait que sous les feuillus
Sans effort il allait s'emparer
De deux délicats fruits du chêne
Pour remplacer ses animelles
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Lui qui avait brisé ses chaînes
Avait la conviction formelle
De réaliser une greffe
Par la magie de sa volonté
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Il désirait que derechef
User avec grande volupté
Du doux plaisir de l'enfantement
Autrement que pour un réveillon
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Se greffant deux glands, évidemment
De la farce n'était plus le dindon
C'est du moins ce qu'il imagina
Par une curieuse métaphore
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De ce misérable résultat
Dans le pays on rit encore
Pour la chose, demeurait marron
Alors qu'il s'y prenait comme un gland
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Au bout du conte c'est dans un chaudron
Que s'acheva ce récit sanglant
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