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Conclusion d’Eric Toussaint :
« Un plan B doit contenir des mesures unilatérales d’autodéfense d’un pays débiteur face à ses créanciers et face à des institutions qui violent une série de droits fondamentaux et d’obligations internationales auxquels elles sont tenues de souscrire et d’en tenir compte au niveau de la pratique, des mesures qu’elles exigent.
La conclusion fondamentale est qu’il faut un plan intégré, qui comprend différentes réponses sur les banques, sur la fiscalité, sur la monnaie complémentaire, sur la dette, sur la relance de l’économie.
J’ajouterai la nécessité d’ouverture d’un processus constituant. Comme l’a dit également dans une de ses interventions Jean-Luc Mélenchon, le recours à la mobilisation populaire. Le plan B s’appuie sur la participation et la mobilisation populaire, voire l’auto-organisation populaire. Il n’y aura pas de réussite d’un plan B s’il n’y a pas une dialectique entre le peuple qui s’est exprimé dans les urnes mais qui doit pouvoir s’exprimer dans la rue, dans les entreprises, dans les bureaux, dans les quartiers, s’il n’y a pas une dialectique positive entre le gouvernement de gauche et le peuple mobilisé pour mettre en pratique un programme qui implique sur certains points de désobéir aux créanciers. »
Pour aller plus loin sur le plan B, voir :
Pourquoi la capitulation, une autre voie est possible
Syriza, Podemos et les mouvements européens contre la dette illégitime