J’ai bien compris qu’un de mes commentaires, contenant le mot BIP, que mon ami Jean-Paul a parfaitement défini, et qui était pris comme tel, sans volonté d’insulter (mais j’entends bien que l’interprétation de chacun puisse être différente) étant utilisé pour couvrir une feuille et non une personne, ne convenait pas à la charte telle que vous l’entendez. Vous conviendrez que la feuille est le meilleur moyen de soigner le désagrément en question.
Je ne reprendrai pas la définition, donc, mais je citerai Jorge Semprun, dans Le mort qu’il faut :
« La BIP était, en effet, le lot habituel des deux catégories de détenus qui peuplaient le Petit Camp. »
Un mot m’ayant échappé, vous avez censuré, soit. J’accepte. Mais, et c’est mon habitude, dans ce cas-là, je m’autoparodie, je fais dans la dérision un peu provocatrice. Et cette nature profonde à tenter l’humour (que nul n’est obligé d’apprécier), c’est pour moi et sans arrière-pensée, selon la réflexion d’André Comte-Sponville, je cite encore :
« L’humour se distingue de l’ironie par la réflexivité ou l’universalité. L’ironiste rit des autres. L’humoriste, de soi ou de tout. Il s’inclut dans le rire qu’il suscite. C’est pourquoi il nous fait du bien, en mettant l’ego à distance. L’ironie méprise, exclut, condamne ; l’humour pardonne ou comprend. L’ironie blesse ; l’humour soigne ou apaise. »
C’est pourquoi, comme à mon habitude, j’ai repris l’affreux commentaire incriminé pour en faire une parodie que voilà :
Effectivement, ce que je subodorais est arrivé, ce commentaire a AUSSI été dépublié. Vous conviendrez, cher Monsieur, qu’il y a quelque chose de surréaliste à ce type de coup de ciseau.
Vous confortez, ce faisant, ma sensation que nous ne sommes pas tous, blogueurs, logés à la même enseigne.
Je vous le dis, en vérité, cette note, je la republierai si vous l’évacuez aussi. Pas par provocation, pas par bravache. Mais parce qu’il me semble que, vraiment, ça dépasse les bornes et je suis, je dois le dire, ahurie. Et, à la fin, vous m’avertirez et m’interdirez. La boucle sera bouclée.
Ne voyez, dans mon interpellation, aucune hargne ou animosité, il ne s’agit que d’une question de principe.
Bien à vous. Calamity.
Pour mémoire, voici la définition du verbe « critiquer », j’espère que vous serez d’accord avec moi pour dire qu’il n’est pas le synonyme de « dénigrer » ou « d’insulter ».
- Porter sur quelqu'un, quelque chose un jugement défavorable en en faisant ressortir les défauts, les erreurs, etc. ; blâmer, désapprouver, censurer, condamner : Se faire critiquer pour sa négligence.
- Porter sur une œuvre littéraire ou artistique un jugement, l'examiner en détail, en faire la critique
Ces définitions sont tirées du Larousse en ligne. J’en conclus donc qu’à dater d’aujourd’hui, on ne peut, EN AUCUN CAS, critiquer, désapprouver, censurer, condamner vos positions en matière de choix de dépublication.
Dont acte.