Pfiou ! Quand je suis partie, en mars dernier, j’en avais ras le sol des finasseries littéros-trotskystes que je lisais chaque jour au fil des chants des blogueurs. Ça rend une tanche dans mon genre parfaitement parano, ça la ravale au rang de décérébrée dont la culture n’en est qu’au stade de l’anémone. Or, c’est faux, je ne suis ni bête, ni inculte, mais je n’ai pas les codes. Et on doit être un paquet à errer, l’âme en peine, dans ce Dallas de la France de Gauche empêtrée d’autocensure et d’hypocrisie… Pourtant, je SUIS de gauche, je le sais. Nul ne pourra plus faire vaciller ce pied de moule agrippé à son rocher idéologique.
Que ce break m’a fait du bien ! J’ai eu mon master 1 en sociolinguistique avec la mention « Très bien »… excusez du peu. Je le dis parce que je suis partie déstabilisée (voir plus haut). Et j’ai failli ne plus avoir envie d’être de nulle part, ni gauche, ni droite, que de la merde. Je n’ai vu que des batailles d’égos suffisants, écrasants, pesants. Le bonheur du peuple, là-dedans, il fait figure d’alibi aux rodomontades compassées de profs de littérature qui préfèrent la « Vie de Saint-Augustin » à la vie tout court.
Comme je l’ai dit précédemment, je ne vais pas rester longtemps. Lorsque je serai installée à Jinja, au bord du lac Victoria, je prends le pari que ce qui fait débat, violent, agressif, n’aura qu’une relative saveur et peu d’attrait. J’aurai tant de choses à découvrir !
Parce que cette France, à gauche incapable de voir que le monde change et d’accompagner ce changement, à droite incapable d’envisager l’altérité et qui campe sur le « c’était mieux avant »… je n’en peux plus.
Quand MDP (de ce que j’en ai vu) soutient les pilotes d’Air France, ben moi, dans mon petit coin, j’ai envie de crier : « Mais où va-t-on ? ». Au Diable Vauvert, apparemment… Soutenir par principe, c’est ce qui tue le pays. Être contre à cause du nom de l’interlocuteur, être pour à cause de son appartenance politique, c’est pareil : obsolète et parfaitement nuisible.
Je vous bise, les médiaparteux