Il y a eu François Pignon, moi j’ai rencontré François Poulette. Poulette, c’est pas son vrai nom (c’est le bon prénom), mais c’est ce qui ressemble le plus. Poulette, Poupoule pour les intimes, tire sur tout ce qui ressemble, de près ou de loin, à un internaute commentant les médias d’information, tous bords confondus. Et dans l’immédiateté, la spontanéité, l’émotif… à savoir sur Facebook. Du genre à rompre l’anguille au genou, quoi.
François Poulette est un « de droite », qui éructe dès qu’un bout de Hollande (le Président, pas le fromage) parfume de sa fragrance un quelconque article… Il adule l’ancien, ce « Grand Monarque » mythique sensé nous sortir de la chienlit rose.
M’a titillée, le bougre ! C’est qu’un dépendeur d’andouilles dont les arguments sombrent très vite dans l’attaque personnelle, j’ai eu droit à son humour de fion. Au fil d’un dialogue où manquait le Balcon de Sirius, j’ai découvert, à ma grande horreur, qu’en soutenant les « abcd de l’égalité », j’avais donné un blanc-seing à l’enseignement de la sodomie et de la fellation en sixième… De deux choses l’une : ou il grésille de la carafe, le garçon ; ou je dévisse du cigare. Parce qu’il y a forcément un de nous deux qui se goure. Et comme c’est pas moi (ce en quoi je suis parfaitement d’accord avec moi-même)…
Bref, c’est pour situer les « Poulette ». Le « Poulette » est devenu le trublion à la mode média. Il y en a dans chaque camp. Ça se fait poissonnier la veille de Pâques, et ça s’étonne d’être contredit. Quand on le contredit, il monte sur ses grands chevaux et se prend pour le moutardier du pape. Si au moins, de temps à autre, il mettait son soulier en pantoufle, mais que nenni ! ça vous poursuit de sa vindicte, ça vous harcèle, ça vous gave ! ça va la queue levée dès que, de guerre lasse, vous lâchez.
J’ai mon Poulette de droite que j’évite soigneusement, mais j’en ai vu aussi ici, sur MDP, de gauche, du coup.
Et la rencontre virtuelle avec Poulette, conjuguée au fait qu’une amie m’a offert, il y a quelques jours, un bouquin que je trouve savoureux, m’a donné l’occasion de cette courte note.
Je vous bise, les médiaparteux.