Mediapart a publié, mardi 7 janvier, à l’annonce de la mort de Jean-Marie Le Pen, deux articles qui ont pu choquer une partie de nos lectrices et de nos lecteurs, à tout le moins susciter une incompréhension au vu du travail d’information et d’enquêtes fourni par notre journal depuis sa fondation il y a bientôt dix-sept ans.
Ces deux articles, qui avaient été pensés comme des chroniques d’accompagnement et que nous avons commandés à un contributeur extérieur, n’auraient pas dû être publiés seuls et en l’état. L’un était un texte de recherche, et a été amendé après publication comme l’indique la boîte noire ; l’autre était une chronique à la première personne.
En tout état de cause, ils ne correspondaient pas à la couverture que nous souhaitions proposer du décès d’un homme qui, en France, a installé l’antisémitisme, le négationnisme, le racisme, l’homophobie et la sérophobie, entre autres, au cœur du paysage politique.
Après publication, il est apparu qu’une grande partie de notre collectif ne se retrouvait pas dans ces mots.
Mediapart aurait dû anticiper et créer les conditions, avant publication, d’un échange éditorial fécond avec l’auteur dont le travail sur l’extrême droite est reconnu.
Cette erreur nous rappelle que la course à la mise en ligne est toujours mauvaise conseillère. Nous en prenons l’entière responsabilité et nous présentons nos excuses à l’auteur ainsi qu’à vous, nos lecteurs et nos lectrices.