Les malformations génitales des enfants, les cancers du sein des mamans, les allergies et asthme, les suicides, les gens à la rue, les roms déscolarisés, les réfugiés de guerre et économiques dans la boue est-ce que c'est ça la France ? Est-ce que c'est ça le monde que l'on désir ?
Non ce n'est pas celui là.
Pour en changer de monde il ne sert a rien de suivre les dogmes de l'économie néolibérale qui voudrait nous faire croire que le bien à court terme des entreprises est le bien des gens qui y travaillent et qui les font vivre. Non il y une limite à l'exploitation de la nature et de l'homme.
Nous voulions le progrès technologique pour avoir des vies meilleures. Aujourd'hui nos vies meilleures c'est métro boulot dodo quand ça va (et on pourrait parler du boulot qui détruit l'homme et la nature dans de nombreux cas), chômage indemnisé quand ça va encore puis la galère ensuite. Qui profite ? Ceux qui n'ont le temps de rien ? Ceux qui n'ont l'argent de rien ?
L'occident a pris l'ascendant sur le reste des civilisations (amérindienne, polynésienne, maori, africaines, kanak, aborigène...) non par supériorité mais par la dureté de traitement qu'elle applique au gens. Celle du travail forcé aux plus faibles par privation des moyens de sa subsistance.
Demain la vie ne sera pas meilleure. La vie sera plus dure. Car nous auront exploité toutes les ressources sur lesquelles nous vivions et au delà. La morale de la libre entreprise a touché ses limites.
Nous, défenseur de la cause des feignants des refuseurs de travail, des parasites de la société et de notre famille, nous les malades, les chiants, les rabat-joies sommes les hommes nouveau. Demain l'humanité sera feignante ou ne sera plus. Ne travaillons plus redevenons doucement un animal. Car c'est par notre travail que nous vivons et c'est par notre travail que nous détruisons. Aimons les autres plus que nous même. Laissons les exister. Pierres, sédiments, feuilles, mousses, lichens, herbe, insectes, puces, moustiques, scorpions, requins, baleines, orties, séneçon, amarante, roseau, chêne bambou, nous t'aimons comme vous êtes et ne voulons pas vous transformer pour nous servir.
Travailler c'est souffir maintenant pour du plaisir plus tard. C'est repousser le moment de la satisfaction immédiate à un plus tard fusse-t-il après la mort.
C'est le procésus d'hominisation par essence. La projection dans un futur plus lointain ou les travaux de maintenant pourront servir à obtenir plus et plus facilement. Et ça marchait, un peu, suffisament pour que l'hmanité réussisse à occuper la presque totalité de la surface de la planète. Cette réussite touche à sa fin. Désormais réussir à facilter nos lendemains revient à en garantir leur inexistance. Tout comme la sympathie et l'empathie avait été les prémices de toute forme de société s'opposant du même coup à la sélection naturelle, et bien le travail productif devient lui aussi contre productif en précipitant la fin des écosystèmes qui soutiennent notre développement.
Demain sera soit un monde ou tout devra être contrôlé par nos activités à grands frais si cela sera possible quelque temps. Soit une survie difficile, un paléolithique sans l'abondance des ressources dans un décord apocaliptique, soit il sera sans humains ce qui est plus probable encore. Demain comme aujourd'hui sera la reigne des bactéries et des archaes.
Mais alors si tout est perdu ? Profitons d'aujourd'hui ! nous diraient les néolibéraux. Et bien non. Ou plutôt si mais comment profiter ? Comment dancer joyeusement sur la souffrance futur et actuelle de milliards d'êtres humains innocents déjà victimes de notre prédation sans bornes ? Dans ce monde ou la morale du parce que j'y arrive domine, comment renverser cette morale immonde dans le sens qu'elle, in fine, détruit le monde ?
En prenant les armes de notre sympathie et de notre empathie naturelle et en faisant voir à tout ceux qui ne veulent voir que la face du monde qui les arrangent celle qui les dérange, celle qui montre que non. Que l'argument du "si ce n'est pas moi c'est un autre" ne dédouane pas de l'imoralité des choix et des actes. Tout n'est pas permis même devant la mort.