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En Argentine, depuis plusieurs semaines, le cas judicaire a été redéfini comme disparition forcée, grâce au combat mené par la famille et les organisations de droit de l’homme. De son côté le Comité contre les disparitions forcées de l’ONU s’est prononcé et a donné des directives à l’état pour le prompt éclaircissement de l’affaire et la protection des preuves, de la famille de Santiago, ainsi que de la communauté Mapuche toute entière. La Commission des Droits de l’homme (CIDH) a accordé une injonction pour la protection des droits de Santiago Maldonado, considérant qu’il se trouve dans une situation de grave danger. Malheureusement le gouvernement ne reconnait qu’il s’agit d’une disparition forcée et refuse de prendre les mesures nécessaires pour garantir son apparition en vie.
(voir mon post du 7 août: https://blogs.mediapart.fr/carlos-schmerkin/blog/070817/le-premier-disparu-de-l-ere-macri )
La campagne pour son apparition en vie prend de l’ampleur : on parle dans les écoles, dans les salles d'attente des hôpitaux, dans les stades, les théâtres et les salles de concert, beaucoup s'affichent avec son portrait et posent la question: "Où est Santiago Maldonado?"
En Espagne 72 députés ont demandé pour Santiago, à Londres un panneau lumineux pose la même question, à Barcelona des argentins défilent tous les jeudis sur la place de la Catalogne demandant au gouvernement de faire toute la lumière concernant sa disparition.
En France une pétition circule pour son apparition en vie. Les signatures seront remises à l'ambassade argentine demain vendredi 1 septembre, à un mois de sa disparition. Voici le texte à signer: