Pour sourire un peu ce week-end ... si c'est possible
C'est là,
exactement là
qu'on va percer.
Puis
on enlève ...
et on referme.
Simple, non ?
Et vous verrez :
ça ira beaucoup mieux ...
vraiment.
Vous s'rez libéré !
Li-bé-ré ,
M'sieur le Président !
Les français aussi. Si, si ...
C'est c'la qui d'vrait
vous faire plaisir.
Non ?
Ils seront enfin satisfaits
de quelque chose.
Rendez-vous compte,
deux ans et demi
en étant
mécontents,
tristes,
angoissés,
pressurés,
appauvris,
abêtis,
incrédules,
désenchantés,
déprimés,
trahis
et tout et tout.
Ça marque voyez-vous, Président.
Alors,
que vous acceptiez
d'vous faire soigner,
c'est tout à votre honneur.
Rien que c'la,
vous allez voir qu'votre cote
va remonter en flèche.
Et si en plus, ça marche,
alors là, la courbe
va crever les graphiques.
Ils vous mettront au Panthéon.
Ouiii, après ...
bien entendu !
Plus tard ... bien sûr,
M'sieur l'Président.
Effectiv'ment,
y-a rien qui presse.
Vous avez raison.
Mais certain'ment,
Président,
qu'ça va marcher.
Ne vous mettez pas martel en tête ...
ça n'en vaut pas la peine.
Ooohh !
Pardon, ça m'a échappé.
Euuuhhh ...
l'expression n'est pas très heureuse ?
Aaaahh !
Je vois bien là votre sens unique
de l'humour.
Non non,
j'ai dit sens ... unique,
pas voie sans issue.
Mais ouiiii,
j'vous confirme
qu'on a 50 pour cent d'réussite.
Enfin ... jusqu'à aujourd'hui.
Allez,
gardez l'moral,
Président.
Pensez à tout l'bonheur
qu'vous allez donner
au peuple de France.
A tous ces gens
que vous voulez protéger,
comme vous l'avez si bien dit sur BFM.
Non ? ...
Ah ! Oui,
sur TF1,
vous avez raison.
Comm'toujours, M'sieur l'Président.
Comm'toujours.
Au moins jusqu'à maint'nant ..
en tout cas..
Alleeeeezzz !
Vous fâchez pas.
J'blaguais.
C'est pas vrai
qu'Jouyet m'a dit
qu'Fillon lui avait dit
qu'il fallait qu'il dise à Taubira
qu'elle dise aux procureurs
qu'ils disent aux juges d'instruction
d'accélérer les enquêtes et procédures
concernant Carlito.
Pas vrai !!
Des menteries, tout ça !
Les enregistrements ?
Quels enregistrements ?
Ceux d'Buisson ?
Non ...,
ceux des journalistes du Monde ?
Mais de quoi vous m'parlez, là ?
Il y aurait des enregistrements
où Jouyet dirait
que Fillon lui aurait dit
que ...
et que ...
et ...
Garçon,
pour moi,
ce s'ra une p'tite mousse.
Pour les autres, j'sais pas.
Mais s'ils commandent,
ils payent.
J'suis pas là
pour rincer tout l'quartier.
Et vous m'mettrez une paille,
avec son étui-papier.
Que j'puisse faire
l'coup d'la sarbacane
à Macron.
J'suis sûr
qu'il ne connaît pas c'truc !
Héééé !
Qu'est-ce que vous croyez ?
Trente ans à fréquenter
les café-bars d'Corrèze,
à s'imbiber d'la connerie humaine
en sirotant d'la bibine infâme,
on en apprend des bidules et
on en voit des machins.
Croyez-moi !
J'y ai même rencontré
plus d'une fois
Bernadette,
accrochée à des comptoirs
pas recommandables,
en train d'taper l'421
avec des maquignons
qui lui r'filaient en louc'dé
des liasses de procurations de vote
en prov'nance directe
des cim'tières du coin.
Si, si ...
On se s'rait cru en Corse.
Et ben non!
En Corrèze ... que c'était.
Moins d'soleil,
mais tout autant
de coups tordus.
Et j'vais être franc ...
Si, si c'est possible.
Ça arrive.
Et ben,
moi aussi j'ai tapé l'421
avec des maquignons
qui m'refil... des ... du ... ...
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