Et maintenant 23h30 !
"Plus le temps passe vite plus la vie est courte" a dit un homme plein de bon sens (je ne sais plus qui c'est, peut-être moi après tout, non ... un peu trop présomptueux ?).
Mais le titre laconique de ce petit billet -petit dans l'intention- est choisi à dessein pour interpeller le chaland qui flâne, mains dans les poches, le long des blogfes clairs du Club de Mediapart et d'ailleurs. Si, si ... il en est de très intéressants, des blogs, sous d'autres cieux.
Au moins le mien !
Hé, hé, je vais me gêner ... non mais des fois !..
Exceptionnellement, je n'ai rien de particulier à dire.
Donc rien à écrire !
Encore que certains arrivent à écrire sans rien avoir à dire. De sensé au moins. Mais avec succès. Eux. Comprenne qui pourra !
"Ouuhh Ouuhh, intellectuel, non !?" disait Raymond Barre qui avait l'intelligence de sa rondeur et l'humour réunionnais mâtiné de lyonnaiserie.
Il fut avant l'heure (23h29 de son époque, méridien passant par la rue éponyme du mâchon Le Garet) apôtre de la rigueur qui se révéla alors aussi inopérante que maintenant celle de notre gauche Canderel, rigoriste c'est sûr, mais pas tellement rigoureuse.
Car nous avons hérité il y a trois ans (malheureusement pas sous bénéfice d'inventaire), comme jailli d'une pochette surprise, d'un édulcorant de gauche.
Ou d'une gauche édulcorée. Au choix !
On ne peut même pas dire d'un Canada Dry. Ce serait trop d'honneur.
D'un bien médiocre ersatz, alors ?
Oui.
Plutôt !
C'est ma semaine de bonté, là ? J'ai le sentiment désagréable de mollir ... d'être d'une indulgence coupable.
Un destin funeste viendrait-il accabler mon blog ?
Mon satiricons deviendrait-il une sorte de téléthon pour un monde politique en perdition ?
Je devrais sans doute aller consulter. C'est cela !
N'empêche que ça m'inquiète grave comme diraient des collégiens pris de vertige au bord du gouffre de médiocrité insigne qui leur est promis par Carlito 1er, le von Karajan de l'immobilisme, du fait de la réforme scolaire en cours d'élaboration.
Pensez, une réforme élaborée par un ministre ... femme ... jeune ... et ... belle et ... intelligente (alors, ça, ç'est in-sup-por-ta-ble !) et qui plus est ... tenez-vous bien ... accrochez-vous à votre burnous ramené du souk de Marrakech sans oublier vos babouches de chez Tati, et bien, comme un fait exprès, qui est ... qui est ... marocaine.
Si !
Ma-ro-caine !
Oui !!
Un crime, un affront à la République des futurs "Républicains", une véritable insulte au droit du sang de Ciotti(du balai de), une délinquante de facto en contravention innée avec l'interdiction des youyous lors des mariages dans la ville d'Estrosi.
Mais attention, heiiinnn !! Marocaine, d'accord, mais aussi française.
Si !
Fran-çais-se !
Oui !! Il faut tout de même le préciser.
Mais pour une fois cela n'a pas l'air d'être une qualité particulièrement appréciée de la droite droite des mêmes futurs "Républicains".
Futurs parce qu'ils ne le sont pas encore (tranquillisons-nous: ils ne le seront jamais Républicains, c'est contre leur nature).
Dailleurs de nombreux militants aiment bien le sigle U.M.P. pourtant non acronymisable ... -peut-être acronyminable ?!- sauf à être plénipotentiaire UMPiste à la future ambassade raëlienne d'extraterrestres égarés par chez nous ... et par mégarde (oui, car quel galaxien sensé, même à jour de ses cotisations interstellaires à la cagnotte de Raël 1er et dernier, voudrait venir volontairement sur notre planète-poubelle, heiinnnn ?).
Ah ! Non ! C'est vrai, mais où ai-je donc la tête ? Je m'inquiète pour rien. Sorry.
En effet, François le 1er -pas celui de Rome mais celui du n°55 (attention à ne pas confondre ce n°55 là avec l'autre n°55, celui du MEDEF, la confusion prêtant trop facilement à confusion si l'on n'y prend garde) a en effet indiqué il y a peu, d'une façon lapidaire et soudainement péremptoire, de fait surprenante (il aime bien Naddjjjaaattt, que voulez-vous ...), admirable aussi, sinon assassine mais méritée par les anti-réformistes, que:
c'est ter-mi-né !
C'est ter-mi-né !!
Oh oh ... Ouuhhh ouuhhh ... Cherchons bien.
Quoi déjà ?
Ah ! ouiiii, c'est de la gauche qu'il était question.
Un peu plus haut, on la cherchait, souvenez-vous. Ou faites au moins mine.
Alors, elle est où la gauche, est-elle passée par ici, repassera t-elle par là ?
Non !?
Ah bon !
Peut-être derrière, là-bas ?
Il me semble apercevoir quelque chose de ressemblant ... Mais non, je me trompe, ce n'est qu'un petit rondouillard brandissant fièrement une pancarte : "Je suis de gauche !" ou "Je suis gauche!", je ne vois pas bien d'ici ...
Bof ça n'a pas bien d'importance, c'est pareil !
Voyez bien que je n'ai rien à dire, mais alors ce qui s'appelle vraiment rien !
C'est vrai, quoi ...
J'en suis arrivé à parler par le plus pur hasard d'une inadvertance inattendue, d'un ancien Premier Ministre dont beaucoup ne savent même pas qui il est exactement ni même s'il a vraiment existé.
Et bien, oui !
Qu'il existât ne fait pas l'ombre d'un doute.
Il exista donc.
Il fut.
Il n'est plus !
Rassurés ??
Voyez bien, derechef, l'inintérêt de ce billet: j'en suis arrivé à parler par un encore plus pur hasard d'une autre inadvertance inattendue, d'un ancien Président dont beaucoup aimeraient bien ne même pas savoir qui il est exactement ni même envisager qu'il ait pu être alors même qu'il a vraiment existé.
Et bien, oui !
Qu'il existât ne fait pas l'ombre d'un doute. On s'en souvient encore. Dommage pour lui.
Il exista donc.
Il fut.
Il n'est plus ! Président.
Rassurés !! Ouiii ...
Et bien non. Vous avez tout faux.
Ça oui, il fut bien Président de la République. Cinq ans.
Puis, il ne le fut plus. Trois ans.
Mais il voudrait bien le redevenir. Dans deux ans.
Et pour de nouveau: cinq ans.
Rassurés ?? Nonnn ...
Pas très, heiiinnn !?
Aaaahhh ! Je le savais que vous auriez quelque scrupule à sauter de joie, à exulter en scandant: IL revient ! IL revient !!
Hééé ouiiii, tout est à craindre.
Bon, on a deux ans pour nous mettre en condition. Pas mal, me direz-vous !?
Mais deux ans, quand on y pense, ce n'est pas grand'chose, c'est même trois fois rien à l'échelle d'une profonde désespérance future.
Non ?
Si !
Donc, stress, angoisse, affres, anxiété, appréhension pendant deux ans.
Vous en voulez encore ?
Tenez ... on peut faire pire en imaginant les cinq ans après les deux ans: crainte, désarroi, frousse, inquiétude, peur, préoccupations, soucis, tourments !
Ça vous suffit comme perspectives exaltantes ?
Je vous en remets une couche ?
Non. Je serai bon prince avec vous, mes chers lecteurs si indulgents avec mes satirico-délires.
Mais c'est bien parce que c'est vous !
Dites, vous ne vous ennuyez pas, là .... ? Parce que vous ne devez surtout pas hésiter à quitter ce billet inintéressant au possible. Je ne vous en voudrai pas le moins du monde.
Il est 00h17.
Vous avez déjà perdu 48 minutes.
Et je ne voudrais quand même pas que vous continuiez à gâcher votre temps si précieux.
Aaahhh, me voilà obséquieux, maintenant ! Ça ne me ressemble pourtant pas, au moins officiellement.
Deviendrais-je plus amène que Monsieur Le Maire qui trouve "pathétique" que notre Président ait rendu visite à Fidel Castro sorti pour l'occasion de la naphtaline d'un Charenton cubain. Hééé ouiiii, "pathétique", a t-il dit !?
Alors que son cheeeerrr Président à lui, le seul, l'unique, le génial iznogood du grand Commandeur-Calife d'Honneur du FN (qui lui est présentement en délicatesse avec la Marine et en mal de bandaison de l'Arc de sa tante Jeanne qui a refusé de voler à son secours le 1er mai, même avec un drone et malgré ses appels tonitruants) enfin bref, que lui, LE maître-étalon (déposé à Neuilly) du Président, n'avait reçu, LUI, que M. Kadhafi. Mouammar de son petit nom gentil.
En grande pompes à talonnettes.
En France.
A paris.
Au Palais du n°55.
Sans ses chameaux le Mouammar.
Mais avec des valises.
Bien pleines, les valises. De petites coupures saignantes et trébuchantes.
Aaah ! oui, j'allais oublier: et avec une tente.
SA tente !
Castro, lui, beaucoup plus basique et en manque d'originalité, n'avait qu'un cigare.
SON cigare !
Moins encombrant tout de même ...
En plus, ça s'est passé si loin, à Cuba, que de le rencontrer, toute honte pouvait être bue assez discrètement.
Rien à voir avec Kadha le magnifique ! Mais alors: vraiment rien à voir !! Plus tard cité à l'ordre de la Sarkozie BHLâtre comme horrible tyran dictateur.
Vous remarquerez une nuance importante: Kadhafi ne devint un "horrible dictateur" qu'après avoir été reçu par Sarko le 1er.
Alors que ... alors que ... Castro fut lui un "horrible dictateur" avant d'avoir été reç ... non ... avant de recevoir François le 1er.
La nuance est importante.
C'est tout le sel de l'histoire, même si ce n'est qu'un détail comme dirait le Commandeur d'honneur d'une droite extrême bien connue.
Ça la fout mal, quand même pour un tel Super-Président (qui a réussi au moins à sévir glorieusement à une époque certes funeste mais qui n'en fut pas moins sienne) de n'avoir pas fait mieux ou d'avoir fait pire -c'est selon- que son menteur personnel, le Président actuel.
Attention, ne pas confondre: pas son mentor, ouuuhh la non ! Surtout pas !
Mais SON "menteur" comme il l'appelle sans arrêt, ce qui n'est pas la même chose.
Encore qu'à y regarder de plus près ... heiinnn ... qui imite l'autre, l'oeuf et la poule, un cercle vicieux, le mouvement perpétuel, un Todd contre un Valls, un Macron contre un Proglio, heiiinn ... qui commence qui finit ... qui le sait ?
Ça reste un mystère pour mes petits neurones
Tout ça pour dire -entre autres ... je ne sais plus très bien où j'en suis là, vous arrivez à suivre, vous ?- que Le Maire, vous savez, le petit tout petit pétitionneur à défaut d'être un petit télégraphiste historiquement grand qui lui, tout de même, rencontra Brejnev -ce qui n'est pas rien- et dont on parle encore aujourd'hui, 35 ans au moins après ses exploits polonais . Et bien que ce Le Maire s'en prend avec virulence à la réforme des collèges portée par Najat Vallaud-Belkacem en ameutant plus de deux cents parlementaires anti-réformistes. Et ce ne sont là qu'une partie des musiciens du concert des immobiles contre lequel s'insurgea, à juste titre, notre Président.
En fait, l'Ex-Président et Bruno Le Maire et ses comparses sont surtout membres du concert des inutiles.
Ça leur va comme un gant !
Il se trouve en effet qu'il est très agité, ces temps, le Bruno. Au lieu de se cantonner à un reposant immobilisme idéologique il s'obstine à vouloir faire savoir sans savoir faire que lui aussi peut être le sous-iznogood d'un grand sous-calife qui lui-même est le iznogood d'un Grand Commandeur très proche d'une retraite mal emmanchée. Je parle ici de Carlito 1er, champion de la médiocratie orientée plus à droite que la droite bleu marine. Notamment quand il s'attaque avec une vilénie indigne à deux membres du gouvernement,
deux femmes et ... toutes deux ...
toutes deux ... euuuhh ... comment a t-il dit Le Roux, Président du Groupe Socialiste à l'Assemblée et autre Bruno ... ah oui ... que ces femmes ministres étaient toutes deux "issues de la diversité". Qu'en des termes choisis cela est dit.
Donc, en conclusion, notre premier Bruno, il brasse beaucoup, partout, à tout sujet, trop pour être classé en tête des immobiles. Mais bien assez pour jouer du triangle lors de concerts des inutiles.
Tout comme son Président à l' U.M.P. des "Républicains". Ni pire et pas mieux !
Voilà.
J'ai été méchant, si, si, je le reconnais ... mais j'estime que c'est mérité.
Oooohh ! Ne vous méprenez pas: mérité pour moi, pas pour les inutiles immobiles d'au-dessus.
Ouiii ... J'ai bien mérité d'être méchant, car l'existence même de ces tristes sires est une provocation, leurs actions une incitation à la médisance malveillante.
Et pour moi, la méchanceté en politique, c'est comme une friandise, comme le pot de confiture en haut du buffet de ma Bonne Maman. Ndd, qu'elle était bonne sa confiture de mirabelle !
Ma méchanceté, c'est pareil.
Sans elle que deviendrais-je ?
La médisance,
c'est mon Amérique à moi,
même qu'elle est trop bien pour moi
comme dit mon cousin la brêle ...
Ah ! Être méchant en chantant, la fleur aux canons sol-air en batterie pour débiner à tout moment ces politiques avachards qui somnolent trop bruyamment pendant ma digestion, médire, éreinter, cancaner, critiquer, gloser, jaser, persifler, satiriser, dire pis que pendre des politiques ... quand ils ou elles le méritent. Et c'est souvent.
Et bien, ça, quel plaisir, si, si ... !
Je suis entré en méchanceté comme on entre dans les ordres: par inadvertance, sans raison ... garder. Mais sans que ce soit de ma faute, non, non.
Par désoeuvrement en somme. Par aisance aussi.
Avouez que c'est tout de même plus facile d'être méchant que d'être bon ... ou gentil ... ou flatteur.
Rendez-vous compte, pour être un bon gentil flatteur c'est qu'il en faut de la recherche, de la finesse, de l'onction dans une componction onctueuse, de la main de velours ... et j'en passe.
Alors que pour être méchant, la matière première est là, à portée de mains, inépuisable.
Alors, il suffit de lâcher la bonde ...
Et c'est parti !
Bref (il est tout de même 00h48 !), si vous avez eu le courage de me lire jusque là, c'est que vous n'aviez rien de mieux à faire et qu'une dose de masochisme est souvent l'antichambre du plaisir.
Et puis persifler sur la politique et surtout sur les politiques, c'est un puissant antidote qui atténue bien des frustrations d'équité, de justice, de paix sociale, de partage des richesses, d'amélioration de la vie ensemble, de ... de ... et de ...
Oups, arrêtez-moi, je vais reprendre mon billet là où il en était.
Et vous allez encore perdre votre temps !
J'en étais où déjà ?
Référence: http://fuliginox.blogspot.fr/2015/05/il-est-23h29.html