Ma France insoumise est plurielle comme la France que j'aime. Elle est multiculturelle, pleine de couleurs et remplie d'espoir. Notre petit monde de la huitième circonscription législative de Paris est à l'image de cette France. Christiane Gayerie a recueilli le témoignage de quelques insoumis d'ici. Voici le premier témoin: Afshin Ghaffarian, 30 ans.
J'ai choisi de commencer par le portrait d'Afshin, car c'est un homme doux, dans notre monde de brutes. Afshin est un artiste assez complet, qui débute sa formation artistique à Téhéran et on devine, à le lire, que cela n'a pas dû être évident. Mais c'est un homme discret qui ne s'appesantit sur rien qui soit négatif. Et puis l'art et la création représentent, à mes yeux, ce qu'il y a de plus universelle au monde. Le spectacle vivant est aussi le laboratoire de nos sociétés et de notre vivre ensemble.
Afshin GHAFFARIAN
30 ans, né à Mashhad en Iran en 1986.
Je soutiens la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon et Clément Bony parce que JL Mélenchon est une des rares personnes qui me donne envie de faire de la politique, de me projeter dans l’avenir, qui propose un combat incessant en s’appuyant sur des exemples empruntés à la vie de tous les jours et propose des solutions nouvelles. Il n’y a pas de fatalité. L’Avenir en Commun est une façon de penser le monde, porteuse d’espoir.

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Afshin commence une formation artistique en 1999, puis choisit de se former au métier d’acteur et obtient un diplôme de cinéma en 2003, puis un master d’études Supérieures de Théâtre à l’Université de Téhéran en 2008. Il se passionne également pour la danse contemporaine dont il acquiert les bases via internet, en visionnant les vidéos de chorégraphes tels que Pina Baush, Martha Graham, Merce Cunningham, et fonde une compagnie underground. Le spectacle qu’il crée en 2009 pour deux danseurs et un musicien, est présenté à Téhéran puis en Allemagne, première étape d’un voyage qui le conduit en France. J’ai un parcours classique d’exilé mais je ne veux pas en parler. Il obtient une résidence de recherche au Centre National de la Danse etcrée « La compagnie des Réformances » en 2010. Est-ce parce que la « danse » en Iran fait partie du « théâtre corporel » que ses recherches portent sur la mémoire du corps - le corps «poétique» et le corps «politique» - et la question de la transmission ? Ses créations sont présentées en France et à l’étranger, récemment à Toronto et bientôt au Brésil. Chorégraphe, metteur-en-scène, danseur et acteur, Afshin est co auteur de Café des Réformances publié en 2013.
J’ai été marié par Alexis Corbières à la Mairie du 12ème et suis père d’un enfant de 19 mois.
Engagé parmi les Verts en Iran, Afshin l’est aussi dans son art, il n’y a pas de rupture entre le parcours politique et le parcours artistique. Qu’est-ce que la liberté de création ? Une conquête de chaque jour. Mon combat artistique est une lutte contre le carcan des codes et contre toute forme de censure. La prédominance des marchés, la prééminence de l’argent, la nécessité de monter des spectacles « qui marchent », qui soient rentables est une censure qui ne dit pas son nom.
Selon moi, les mesures les plus importantes du programme L’Avenir en Commun, sont la modification des modes de production et de consommation, la planification écologique et la règle verte.(*)
Propos recueillis par Christiane Gayerie
pour le site de campagne de clément Bony
Candidat de la FI dans la 8è circonscription de Paris
http://www.bony2017.fr/
(*) https://avenirencommun.fr/livret-planification-ecologique-regle-verte/
https://www.youtube.com/watch?v=WbPEnS33Sog#action=share

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