J’ouvre un billet en forme de série pour faire entendre des points de vue autres et URGENTS !
Des points de vue amples, rares, même si, et parce que précisément, ils sont/seraient différents des miens, bousculants, complémentaires, insoupçonnables, de qualité, etc.
Là je peux vous dire, que même si ça se présente au départ comme une aimable assemblée de personnes très polies, biens sous tout rapport, et suisses, ça dépote grave après. En particulier sur les super structures qui pilotent toute cette vague d’embruns, bien bruns.
Et ça peut répondre à beaucoup de nos interrogations, ou interprétations forcément déficitaires, parce que sinon, on aurait déjà...
Valérie Bugault aux Ateliers de la côte à Etoy
https://www.youtube.com/watch?v=B0JDgyQ-yjs
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Après vision complète. (Je n’avais vu que la moitié de cette conférence longue ce matin). 2:36 mn
Bon, Valérie Bugault, ne vient pas d'un milieu de gauche, si ce n’est d’un grand-père résistant qui a beaucoup compté dans sa formation éthique et intellectuelle. Elle fut un temps proche de François Asselineau. Mais qu'est ce aujourd’hui, en plein début de ce coup d’Etat constitutionnel et financier, qu'une véritable démarche politique et philosophique, de gauche, de droite ou totalement excentrée, si ce n'est la réflexion et l’action de toute une vie confrontée à chaque moment, à ses postulats de départ. Et il en va ainsi de chaque action, qu’elle soit tournée vers soi, les autres, la cité, ou notre environnement, vivant, animé. C’est là que l’on découvre réellement, qui est qui.
Valérie Bugault affronte de face, en juriste spécialiste de l’économie, les pratiques hégémoniques de la haute finance, particulièrement celles du monde hollando-britaniques, pratiques anonymisées, axées sur le droit maritime, aujourd’hui totalement dominant, et qui ont pris l’essentiel du contrôle des puissances et des leviers économiques des pays de sa sphère d’influence.
Les masques tombent, les réalités se dévoilent, parfaitement totalitaires, parfaitement suicidaires à moyen terme, à moins que les peuples, cessant de consommer de la politique spectacle ou des diktats hors sol, deviennent acteurs de mouvements citoyens capables d’animer, de faire connaître, de renouveler, dans une dynamique d'inscription législative et politique, la totalité des volontés et des propositions de chaque citoyen. Et cela à travers un ensemble d’organisations établissant un nouveau mode de gouvernement, du bas vers le haut, émanation de groupements de populations représentant tous les intérêts économiques et sociaux identifiés. Une organisation sociale sous forme de « groupements d’intérêts » catégoriels, regroupés autour de trois grandes catégories que sont les « groupements à vocation commerciale », les « groupements à vocation non commerciale » et les « groupements à vocation morale et spirituelle ».
« Aucun intérêt populaire ne pourra être politiquement représenté s’il n’est pas auto-organisé, selon les principes incontournables du mandat impératif et de la subsidiarité, en groupement d’intérêt. »