Phase 1. DAECH publie les photos d’exécution d’otages d’une violence extrême : à la mise en scène de la souffrance existentielle de l’exécuté, s’ajoute celle de la souffrance physique du supplice de l’exécution : deux des photos sont prises quand la partie inférieure du corps commence à s’enflammer ou à être broyée par le char. La mise en scène insoutenable du supplice que vit à cet instant la victime atteint un niveau de sadisme effrayant.
Phase 2. Marine LE PEN, outrée par les propos de Jean-Jacques BOURDIN sur BFMTV, publie les photos avec ce commentaire : « DAECH, c’est ça ! ».
Phase 3. La presse, outrée, accable à juste titre Marine LE PEN à l’appui… des photos diffusées par Marine LE PEN ! Certaines sont suffisamment floutées pour ne rien montrer des victimes, d’autres sont floutées a minima de sorte que rien n’échappe du supplice, d’autres enfin (le prisonnier brûlé vif) ne sont aucunement floutées.
Phase 4. L’indignation politico-médiatique bat son plain contre un FN auto re-diabolisé. Marine LE PEN fait l’objet d’une enquête préliminaire pour « diffusion d’images violentes ».
AUCUN MEDIA N’EST CRITIQUE NI INQUIETE POUR LA DIFFUSION DES MEMES IMAGES.