LES GAUCHES
C'est Mélenchon le social-démocrate de conquête sociale, certainement pas Hollande, très social-libéral !
http://blogs.mediapart.fr/blog/christian-delarue/160114/cest-melenchon-le-social-democrate-pas-hollande
Hollande serait social-démocrate ! C'est ce que défendait ce matin sur une radio JM Ayrault, car il fait intervenir l'Etat et pas seulement le marché , mais pas toujours cependant vers l'intérêt général manifestement trop calé sur celui des entreprises ; car, dira-t-on encore, il favorise les compromis sociaux entre le MEDEF et les syndicats, surtout ceux qui signent.
Merci à Ulys
http://blogs.mediapart.fr/blog/communistes-unitaires/170114/le-cocktail-de-cerises-du-17-janvier
Problème, tout cela se fait quasiment à chaque fois, et depuis longtemps, depuis 1983 et surtout depuis 10 ans, avec beaucoup de pertes pour le monde du travail, à l'exception de petites mesures tactiques, présentées comme positives, mais qui cachent mal la grosse lame de fond néolibérale qui entraine un tel recul des droits sociaux, de la place des services publics, du pouvoir d'achat d'une large fraction de la population.
Jean-Luc Mélenchon me semble être un social-démocrate "lutte de classe". Il préconise des luttes sociales sérieuses et relativement offensives pour reconquérir des droits et des positions mais avec une "révolution citoyenne" : "les urnes et la rue" en somme, ce qui sonne social-démocratie ancienne . Son marxisme est aussi de facture social-démocrate car il ne dépasse que rarement les propositions de justice sociale en posant la question de la propriété. Les nationalisations doivent toujours être dans le programme du PG mais il n'y a guère d'agitation sur cette question, quitte d'ailleurs à provoquer des débats forts enrichissants avec les syndicats qui sont eux plus sur des stratégies de socialisation par en-bas ! Vouloir ainsi un mixte d'appropriation publique (par en-haut) et sociale (par en-bas) offrirait surement des perspectives de transition socialiste. Mais JLM est plus social-démocrate que socialiste.
Riposte remarquait récemment que Mélenchon écrivait il y a peu sur son blog (1) : « Nous traçons un chemin sur le futur qui va à la racine des problèmes que rencontre le pays : la question de la répartition des richesses et du système fiscal qui l’organise ». Or les racines de nos problèmes plongent encore plus profondément que « la répartition des richesses » ; elles plongent dans la propriété capitaliste des moyens de produire ces richesses. Celle-ci détermine et limite nécessairement celle-là. Je suis bien d'accord.
Ce qui ne m'a pas empêcher de voter Front de gauche mais pour des considérants différents, et avec l'espoir de gonfler le FDG sur sa gauche, ce qui se fait d'ailleurs. Et en laissant certains aller à droite ! Construire un rapport de force à gauche est une sinécure ! La gauche glisse à droite en Europe (2)! Pourtant les peuples-classe ont besoin d'une gauche forte et offensive !
Christian DELARUE
1) Après la bruine, et jusqu’au 1er décembre
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/11/16/apres-la-bruine-et-jusquau-1er-decembre/
2) Europe: radiographie d'une social-démocratie à la dérive
3) Economie pour le capital, les miettes pour le travail !
« Les profits d'aujourd'hui font les investissements de demain et les emplois d'après demain » , un théorème caduc par Fabrice Aubert - [Yonne Lautre]
http://yonnelautre.fr/spip.php?article1420
F HOLLANDE : L'argent va à l'argent , le pouvoir financier reste hyper-concentré.