La continuité du désespoir

Strasbourg
La continuité du désespoir !
De préfet en préfète, de municipalité de droite à municipalité de la gauche sociale libérale, puis à la municipalité écolo libérale, l'humanisme rhénan dans toute sa splendeur:
Il y a quelques mois c'était le camp des réfugié-e-s de la Montagne Verte où les migrant-e-s vivaient dans la pauvreté, encerclé-e-s par une armée de CRS menaçants, qui fut évacué.
Nous ne savons pas ce qu’ils/elles sont devenu-e-s.
L’oppression continue !
Beaucoup dorment dans la rue (enfants, malades, vieux). Ils et elles subissent des brimades et le racisme.
Ce matin, c'était au tour du gymnase Branly, où des migrant-e-s avaient trouvé refuge.
La PAF et les flics de la Préfecture sont intervenus. Comme à l'accoutumée, les familles ont été évacuées pour des destinations inconnues.
Pas d'avenir pour ces parias !
Certains ont été remis à la rue, malgré le froid et tous les dangers (agressions, maladie, etc...). N'oublions pas, la rue tue : 21 morts en 2021!
D’autres finiront dans les CRA de la honte, expulsé-e-s vers des pays où règnent la misère, les guerres, les tortures et l’oppression. Des pays que la France et l’Europe forteresses – appellent des « pays sûrs ».
« D’ailleurs Nous Sommes d’Ici » 67 condamne les expulsions et exige la régularisation des sans-papiers.
Liberté de circulation et d’installation !
Les frontières tuent : ouvrez les frontières !
Un toit, c'est un droit !
Réquisition des logements vides!
A l'adresse de tou-te-s les élu-e-s de gauche de Strasbourg :
Vous nous dites que vous avez fait beaucoup pour l'hébergement, mais des familles sont toujours dans la rue avec des enfants : une centaine, et d’autres se cachent dans la nuit d’hiver.
L'organisation d'un accueil digne et inconditionnel et la  réquisition de logements: tout reste à faire. Vous n'avez que trop tardé.
À la Préfecture :
Nous savons que vous refusez d’assumer vos responsabilités.
À tou-te-s :
Assez d'hypocrisie, arrêtez de jouer avec les migrant-e-s, avec ou sans-papiers : ce sont des hommes, des femmes, des enfants !
Une fois pour toutes : prenez vos responsabilités !