Après cet avis de la HAS
le gouvernement pourrait
nous réintégrer immédiatement
nous rétablir dans nos droit
mettre fin aux carences de soins.
Il ne le fait pas.
La punition n'aurait-t-elle pas encore assez duré ? ...
Le ministre de la santé attend l'avis définitif de la HAS,
fin mars
puis celui du CCNE,
fin avril.
À l'été 2021
les suspensions ont été justifiées
par des raisons médicales et sanitaires,
pas par des raisons éthiques.
Pourquoi seraient-elles maintenant invoquées
et pourquoi un tel délai ?
Et de quelle éthique est-il question ? voir ici, ici et ici
Les jours passent depuis notre suspension
530 aujourd'hui.
Normalement, ce qui s'appelle "suspension"
dure quatre mois.
Là, les "suspendus" en sont donc
à plus de quatre suspensions,
sans salaire
ni aucune aide sociale
dans une indifférence quasi générale.
Du jamais vu.
Pourquoi n'y a-t-il pas plus de réactions
à cette disparition des droits de milliers de travailleurs
depuis près d'un an et demi ?
Pourquoi Mediapart ne réagit-il pas
malgré plusieurs sollicitations
(mon frère s'y est mis aussi) ?
Dans un mail type
il nous été répondu que nos messages
étaient transmis à la direction
que ni délai ni réponse n'étaient garantis,
message digne des administrations
auxquelles j'ai eu affaire jusque-là.
J'ai interpellé Edwy Plenel et Stéphane Alliès,
aucune réaction.
Mediapart a mis mon billet du 31 décembre
à la Une du Club pour les vœux.
C'est gentil, mais très insuffisant.