100° Tour de France. A qui le tour après Jalabert et compagnie ?
C’est aujourd’hui le départ du 100° Tour de France. Sacré anniversaire. C'est un Monsieur le Tour, quel dommage de voir ce que les acteurs en ont faits !!! Voilà un centenaire en pleine bourre. Faut dire qu’il carbure aux cachtons depuis des lustres. Et pas qu’au bon vieux médocs de nos grands pères pour fluidifier le sang !!! Espérons que le suspense sera au rendez-vous. Non, je ne parle pas ici du suspense pour connaître le podium, mais celui de savoir : « A qui le Tour après Jalabert ??? ». Car c’est bien là la question qui va faire du bruit en ce mois de juillet. Ils sont paraît-il un sacré wagon à s’être fait chopés par la patrouille en 1998 au temps de l’EPO indétectable reine. Bien sur j’aurais pu poster ce billet dans l’édition – En chasse patate derrière le Tour – dont Stéphane Alliès est le rédacteur en chef, mais sa place est ailleurs, il me semble. Pas dans cette édition de réjouissances, de bonheur à parler vélo entre passionnés, mais au milieu des questions de société, dans notre société frelatée où le mensonge est roi. C’est le départ du 100° Tour de France et il faut être sacrément optimiste, crédule ou naïf pour suivre cette aventure sportive sans le goût amer du soupçon permanent. Un mot d'ordre au sujet du Tour, de la grande boucle ? On la boucle. Regardez la caravane (et la pharmacie) braves gens et ne cherchez pas plus loin. Come pour les élections (pièges à cons), allez voter, mais ne demandez pas des comptes... Le consensus qui écrase est en marche. tenez, sur le site du quotidien La Dépêche du Midi, aujourd'hui même on peut lire : Midi Pyrénées, terre de champions avec une belle photo de Laurent Jalabert pour illustrer. Voir ici : http://www.ladepeche.fr/article/2013/06/29/1661662-midi-pyrenees-terre-de-champions.html
Chaque été pas un jour sans que la France ne se mette à bicyclette, comme ce vieux refrain qu’entonnait Yves Montand. « Nous étions quelques bons copains, y avait Fernand, y avait Firmin, y avait Français et Sébastien et puis Paulette. On était tous amoureux d’elle, on se sentait pousser des ailes à bicyclette… » A voir ici :http://www.youtube.com/watch?v=Xzbrjxqwpoo . Et sur le centenaire Tour de France y avait aussi Laurent, Lance, Richard, Alberto et tous les autres… et là, c’est bien plus triste !!!
Des mois qu’on attend ça, ça y est, le Tour revient et sa magie avec. Parce qu’il faut être magicien pour monter l’Alpe d’Huez à 30 km/h. Moi avec ma pauvre Skoda Octavia qui affiche 380 000 km au compteur, je passe péniblement le col du Tourmalet en 2n. Chouette, le Tour est là et les foules massées sur les routes vont à nouveau participer « au plus grand spectacle gratuit au monde » comme aime à le chanter à longueur d’antenne Gérard Holtz notre « gégé national ». A la télé, France 2 (ses heures d’antenne, ses hélicoptères et sa cohorte de journalistes) va encore faire semblant d’y croire. Croire à la beauté du sport comme dit le sympathique Gérard. Et le directeur du Tour Christian Prudhomme, ancien journaliste sportif à France 2, Europe 1, La cinq et LCI, va continuer malgré tout à vendre son Tour. Et puis il y aura encore « Paulo la science », le journaliste breton, Jean-Paul Olivier qui va encore nous servir des tranches d’exploits exceptionnels, de ces « champions » illustres capables de tenir tête à un peloton affamé lancé à 70 km/h dans les 5 derniers km ou cet autre champion capable de grimper un col plus vite que son facteur à mobylette. Tiens et si La Poste refilait le courrier aux 130 coureurs du Tour chaque jour. Y a des économies à faire… Les débuts d’étapes sont propices à une distribution pénarde du courrier. Pour les fins d’étapes, c’est plus difficile, mais au moins une distribution pour les fanas qui suivent en camping car, c’est jouable. M’étonne que les grosses têtes de la Poste si promptes à sponsoriser les arbitres de ballons n’y aient pas encore pensées… Paulo c’est pas n’importe qui. C’est l’historien du cyclisme, le grand biographe des « champions ». Sous sa plume, c’est Bobet, Coppi, Anquetil, Ocana, Fignon, Géminiani, Bahamontès, Hinault, Merckx qui multiplient les exploits. A l’eau claire ? Pas sûr.
Pourquoi, diable ne pas attendre le Tour avec cette ferveur bien franchouillarde ? Moi qui gamin, avais lu – Les forçats de la route – d’Albert Londres et qui étais fasciné par tant de courage et de ténacité. Moi qui ne manquais pas une arrivée d’étape et scrutais les étapes de montagne avec appétit. Adolescent j’étais aimanté par l’étrange lucarne tout le mois de juillet. Je me souviens avoir été désemparé lorsque le sympathique texan Greg Lemond avait battu Laurent Fignon pour 8 malheureuses secondes… Je croyais encore naïvement à la beauté su sport. Je n’avais pas voulu prêter attention au passage consacré par le grand Albert Londres sur l’abandon des frères Pélissier à l’arrivée d’une étape à Coutances. Et puis, savais-je où était Coutances ? Dans ce passage il y interviewait les champions français de l’époque, les frères Pélissier le jour de leur abandon au soir d’une rude étape. C’était un 27 juin 1924, bientôt un siècle. Et Henri Pélissier d’expliquer le calvaire, le chemin de croix (avec 15 stations) enduré en interpelant le journaliste par un retentissant : « Voulez-vous savoir à quoi nous marchons ? Tenez […], ça c’est de la cocaïne pour les yeux, ça c’est du chloroforme pour les gencives […] Et des pilules ? Voulez-vous en voir des pilules ? Ils en sortirent trois boîtes chacun….. avant de conclure par un prémonitoire : « Le sport devient fou furieux !!! ». Le dopage déjà…. Je les badais ces « champions ». Oui, mais j’étais jeune. Et depuis ma plus tendre enfance, j’avais entendu mes parents me dire que – ce n’est pas beau de mentir !!! - Alors pardi, je m’imaginais qu’une fois adulte, on ne pouvait plus mentir, déjà que c’était dur de dissimuler les mauvaises notes quand mon frère jumeau (qui était un peu le champion de l’école auquel je voulais ressembler, mais sans faire les efforts qu’il accomplissait pour avoir les résultats brillants qui étaient les siens) ramenait ses belles notes à la maison. C’est marrant de constater que parents nous passons notre temps à transmettre des valeurs, des principes à nos enfants, à qui nous ne cessons de dire comme jadis nous l’entendions des nôtres : « c’est pas beau de mentir !!! » et qu’une fois adulte nous nous rendons compte que le mensonge est partout en politique comme dans le sport. Pire, ce sont les plus gros menteurs qui y réussissent des carrières formidables !!! On a même connu un président adepte du vélo qui disait être le président du pouvoir d’achat et qu’il ramènerait le chômage à 5% ….
Et voilà, que comme chaque année sa fausse « surprise » du grand champion pris en flagrant délit de dopage fait la Une de la presse. En 2013, c’est Laurent Jalabert qui a l’honneur des journaux. Mais on devrait connaître la liste complète aux alentours du 18 juillet. On va rire… Pour Jaja, c’est la 2° fois de l’année d’ailleurs après son grave accident de la route au printemps. La deuxième fois, c’est pas plus réjouissant, car, depuis lundi, c’est le coup de massue sur le monde du cyclisme sur route. Dans ce « pays » des aveugles et des menteurs rois, voilà qu’on apprend que Laurent Jalabert s’est dopé en 1998 à l’EPO. Sans blague ? En voilà une nouveauté !!! Le plus grand « champion » français de cyclisme des 20 dernières années qui se dopait aussi…. C’est pas croyable !!! Pas « Jaja » tout de même !!! Et bien si, comme les copains… face à la commission d’enquête parlementaire (Pour une fois que les enquêtes parlementaires servent à quelque chose !!! Pas sur cependant que celle que les parlementaires vont mener pour « l’Affaire Cahuzac », soit aussi efficace. D’ailleurs Cahuzac, lui a décidé de ne rien dire…) sur le dopage, il a fini par avouer à ½ mots ne pouvant faire autrement : « je ne peux pas dire que c’était faux, je ne peux pas dire que ce soit vrai !!! ». Il a le sens de la formule Jaja. Devant les preuves (urines de coureurs contrôlés sur la grande boucle 1998, enfin analysées depuis 2004), il a un doute. Et pendant tout ce temps-là, tout le milieu et les médias complaisants ont fait semblant… Quelle escroquerie !!! Quels escrocs !!! Fallait être bien naïf pour croire au champion à l’eau claire, mais faute de preuve pardi….. Cette année 1998 était un grand millésime avec sa fameuse Affaire Festina qui avait eu la peau d’un autre grand « champion » ô combien populaire, Richard Virenque. Heureusement, l’équipe de ballon rond a fait des étincelles et tout le monde a oublié. Et 1 et 2 et 3 zéro qu’il a chanté à tue tête le « bon » peuple aux œillères. Des étincelles à l’eau claire ? Les doutes sont permis dans ce dossier aussi à lire le témoignage de l’ex Ministre des sports Marie-Georges Buffet … Pour ma part, j’ai terminé d’y croire depuis belle lurette.
Bon, revenons au cyclisme. C’est la tuile qui s’abat sur le Tour, cet illustre centenaire depuis que le quotidien l’Equipe (qui est la base de la création du Tour de France, dans le but de vendre des journaux, du temps où il s’appelait « l’Auto-Vélo » et qu’il était dirigé par Henri Desgrange) a annoncé que le mazamétain Laurent Jalabert a subi un contrôle positif en 1998. 1998, ça fait une paye ça. Voilà presque 15 ans (le temps de la prescription ?) que le type a été contrôlé « positif » en clair qu’il faisait comme les copains, soit se chargeait comme un malade pour essayer d’aller aussi vite que les sprinters au sprint, que les rouleurs dans le contre la montre et aussi vite que les grimpeurs en montagne et le bon journal n’annonce l’info qu’aujourd’hui…. Mais alors, ses maillots verts de meilleur sprinteur, ses maillots à poids de meilleur grimpeur, sa victoire dans la Vuelta (Tour d’Espagne) en 1995 avec pas moins de 5 victoires à la clé…. Et ses centaines de victoires ? Du vent ? Des mensonges ? Au pire moment de l’Affaire Festina, il était même devenu porte parole des coureurs qui ne supportaient plus la suspicion du public et de quelques journalistes. Tiens, lors de ce Tour de France 1998, Jalabert a quitté le Tour avec toute son équipe avant l’arrivée aux Champs Elysées. Etonnant... Il a pourtant passé sa vie de sportif à nier s’être dopé, (« On était soignés, mais était-on dopés ? Je ne le crois pas») comme Armstrong, Ulrich.…. Mais alors mentir dans notre monde frelaté est devenu une qualité ? Il faut croire que oui, puisqu’il a ensuite fait le consultant pour France 2 sur le Tour depuis 2003 et était même devenu sélectionneur de l’Equipe de France de cyclisme depuis 2009…
Et depuis tout ce temps, on tombait à bras raccourcis sur tous les tricheurs sans exception, sur les anciens vainqueurs du Tour dans l’intervalle accompagnés le plus souvent de leurs adversaires malheureux arrivés 2° et 3°. Pendant tout ce temps, le grand « martyr » Richard Virenque, chargé lui aussi comme un malade, adulé au temps de sa malhonnête « splendeur » par un public aveugle et bête, fait le commentateur sur la grande boucle pour la chaîne Eurosport…et Jaja sur France 2.
Des champions dit-on ? Sûrement pas. Voilà des types qui ont à coups sûrs de sacrées aptitudes, mais ces sont d’abord des tricheurs, couplés à des menteurs. Souvenons-nous du pathétique Armstrong, en 1999 un an après l’Affaire Festina qui tombait sur le râble de Christophe Bassons au point de mettre dehors du peloton l’horrible brebis galeuse. C’est interdit de s’opposer aux menteurs. C’est la règne de la mafia du peloton et à l’époque le texan était le parrain du peloton. Chut, secret défonce comme disait le cycliste dopé repenti Erwan Menthéour. Et la dureté de ce sport de titans n’explique pas le recours au dopage.
Mais comme le « bon peuple » veut depuis la nuit des temps antiques – du pain et des jeux – on va continuer sur l’Equipe (dont les journalistes n’ignorent rien des pratiques pourries de la préparation des sportifs dont ils relatent les faux exploits) et sur France 2 (et le service public) à jouer chaque jour avec le personnage fantastique de la littérature de jeunesse italienne que l’on doit à Carlo Collodi, le formidable Pinocchio. Quel sera le prochain Pinocchio du tour 2013 ?
Pour les 100 ans de Pinocchio en 1981, Italo Calvino écrivait ainsi : « Il nous est naturel de penser que Pinocchio a toujours existé, on ne s'imagine pas en effet un monde sans Pinocchio. ». On pourrait au fond appliquer cette réflexion à la Petite reine (comme à la politique) sans trop craindre de se tromper…
Dans cette histoire de faussaires, de menteurs, de faux champions et de dupes, il faut bien entendu un Geppetto, pour que le grand barnum et toute la smala, la « grande famille » du vélo puissent émouvoir les vacanciers à l’heure du retour de la plage et que les sponsors puissent faire du pognon. Et le quotidien l’Equipe et France 2 sont fidèles au poste… Que de journalistes et chroniqueurs anciens « champions » dopés dans leurs équipes de consultants !!!! Après avoir longtemps nié (et donc menti), Laurent Jalabert, l’un des meilleurs consultants cycliste de la chaîne publique pris jadis par la patrouille a préféré renoncer à commenter le Tour. Je pensais naïvement qu’il avait presque peur d’affronter le regard « terrible » de la grande famille du vélo dont il était (est) une icône. Mais non, c’est pour éviter que les centaines de journalistes accrédités sur la grande boucle veuillent tous l’interviewer et n’en oublient de parler de la course. La caravane du tour est une priorité nationale. La preuve, j’ai lu il y a peu dans un canard du coin après les terribles inondations qui laissent des populations de Saint-Béat désolées : « Ouf, le pont de Saint-Béat a tenu, la 9° étape du Tour est sauve !!! ». Elle doit s’élancer coûte que coûte !!! En 1967, l’illustre Jacques Anquetil qui avait avoué s’être dopé (c’est tout aussi lamentable, mais moins que de passer son temps à nier) s’était fait secouer férocement par tout le peloton au nom de la sacro sainte « omerta ». Tout le monde (ou presque) en croque, se charge, se pique, se transfuse, mais faut pas le dénoncer, encore moins le dire. C’est le règne de la mafia. Quant tu l’ouvres, on t’exécute. Christophe Bassons en a fait l’expérience à l’époque. Et Jalabert n’était pas en retard au banquet des réjouissances pour l’exécution par lance Armstrong et tout le peloton de celui qui « en hiver distançait Richard Virenque dans les côtes…. ». Nous étions sur le Tour de France 1999… Pas touche à la grande famille pourrie du peloton des années 1990. Cela a-t-il changé depuis ? J’en doute. Suffit de voir les moyennes horaires des étapes pour s’en rendre compte. C’est bien dommage que des types tels que Gilles Délion, Christophe Bassons ou Moncoutié se soient fait voler une plus belle carrière…. Tout le monde ne trichait pas tout de même.
Allez, les millions de spectateurs cocus du Tour de France n’ont plus que 4 jours avant que la grande caravane, pardon, la plus grande pharmacie ambulante se mette en branle. Vont pouvoir applaudir les menteurs en casaque bleue, rouge, verte et les maillots auréolés de tous les valeureux sponsors fiers des valeurs du cyclisme… Qu’ils ne craignent rien, elle sera fidèle au rendez-vous. Quel que soit le nom du vainqueur, on peut parier que des années après, on aura la preuve de sa tricherie. Au fond, chaque Tour dure 15 ans. Le temps de débusquer les tricheurs et que la presse complice donne l’info. Mais qu’importe !!! 1 mois pour oublier les emmerdes, une année de labeur, le chômage, la dette, Hollande, Cahuzac, Tapie et les autres qui nous pourrissent la vie, impossible de ne pas offrir ce spectacle estival.
Au moins là, les français (et les touristes étrangers) et les amoureux du vélo (je pense ici à ces millions de passionné(e)s qui week-end après week-end roulent sur les routes de France avec les copains pour le plaisir. Les vrais champions, c’est eux !!!) peuvent choisir les menteurs qu’ils veulent et les applaudir à leur guise. On a la liberté qu’on peut dans ce monde frelaté.
Point commun entre les pseudos champions du Tour et nous ? Nous sommes « chargés comme des mules » les uns les autres. Eux en produits dopants, nous autres en impôts et taxes diverses. On se charge comme on peut, pardi…
Bon et si je sortais mon vélo moi, il fait beau aujourd’hui. Y a belle lurette que je ne me prends plus pour « le blaireau » sur mon vélo, mais au moins lorsque je me hasarde à faire des pointes à 45 km/h, c’est à l’eau claire, et le plus souvent à l’abri derrière un tracteur, en descente ou parce que l’orage menace et que j’essaye de rentrer au plus vite à la maison. On n’a pas tous les jambes d’un champion, mais pour tous les passionnés de vélo du dimanche, nos nez ne s’allongent pas et on peut se regarder dans la glace sans avoir peur que la vérité ne nous rattrape un jour…. Oui, on avance pas vite, mais au moins le fait-on honnêtement. Et pour ceux qui me diront : « va monter un col et après tu pourras causer de vélo !!! », je réponds que le dopage n’est pas affaire de dureté de l’effort, sans quoi les athlètes qui courent le 100 m ne se chargeraient sans doute pas.
En ces temps de récession confirmée par l’INSEE, comment ne pas se passer de la plus grande fabrique de mensonges de l’histoire du sport quand le président de la République lui-même passe son temps à nous raconter fadaises sur fadaises ? Après tout, la politique et le sport sont de jolis miroirs de notre société. Jadis existait même une revue intitulée Le miroir des sports. Revue dirigée par Félix Lévitan crée en 1920 qui a cessé de paraître en 1968. Mais revue qui n’a guère souffert sous l’Occupation et continuait de paraître de 1941 à 1944… Quand je vous disais que le bon peuple veut du pain, des jeux et des champions. Et qu’importe pour lui la manière. Peu importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse.
Quant au Tour qui rythmait les après midi de mon enfance, ça fait des années que je ne le regarde même plus. Autant regarder une interview de Cahuzac annonçant sa farouche volonté de lutter contre l’évasion fiscale, on a là aussi affaire à un menteur couplé d’un malhonnête, et on sait que le lascar nous prend pour des imbéciles, mais on ne perd pas l’après midi.
A qui le Tour cette année ? Qui sera le « Pinocchio du Tour 2013 » ??????? Parce que le vainqueur aura de toute façon le visage d’un menteur. Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de glaces sur les arrivées du Tour, sinon, les vainqueurs auraient du mal à regarder la vérité en face. Mais elle finit toujours par rattraper les menteurs…Et pour reprendre une jolie formule empruntée à Aetius, « vient toujours le moment où il faut passer à la caisse pour sortir… ». C’est souvent en juillet et sur les routes de France que les menteurs sont de sortie. Dans ce Tour de France qui traîne dans sa caravane une véritable pharmacie ambulante, s’il y a un médicament qui devrait être toléré, c’est bien le bon vieux Tanakan, ce médicament phare du labo français Ipsen qui paraît-il lutte contre les troubles de la mémoire !!! C’est fout le nombre d’Alzheimer qu’il y a(vait) dans le peloton. A moins bien sur que les intérêts bien compris de tous les acteurs (coureurs, sponsors, organisateurs, médias et publics) ne dépassent les valeurs de probité et d’honnêteté que l’on enseigne à nos enfants… Que le meilleur gagne qu'il disait...
Malgré tout : VIVE LE VELO !!! Oui Vive le vélo malgré tout… ne serait-ce que pour pouvoir pédaler encore avec nos Paulette(s) à nous.