36 années après les faits, la liquidation, l’assassinat de Pierre Boulin, c’est encore et toujours la conspiration du silence qui s’avance à la barre quand on évoque cette affaire politique et judiciaire. Mais elle s’effrite petit à petit… depuis le mois de septembre 2015, la fille de Robert Boulin a réussi à obtenir l’ouverture d’une information judiciaire grâce à son acharnement et au travail remarquable du journaliste d’investigation Benoît Collombat. C’est une vérité introuvable ou plutôt qu’il a fallu cacher à tous prix en organisant le mensonge et le consentement, à coups de propagande, désinformation et cops tordus pour le plus grand profit de forbans de la politique. Les auteurs pour l’heure méconnus de ce crime crapuleux courent tranquillement des jours heureux. Mais la vraie question au fond est de savoir qui est le commanditaire ? A qui a profité cette exécution maquillée maladroitement en suicide avec le concours de tout l’appareil d’Etat (police, justice et services secrets en tête) de cette République bananière mais pas sud-américaine. De Gaulle était mort depuis bientôt 10 ans, mais le « gaullisme des caves, des coups tordus, des assassinats ciblés (Ben Barka, Felix Moumié…) du SAC et des barbouzes » eux n’ont pas disparus avec le général. Il fallait un successeur au Général que le « non résistant » gaulliste Pompidou n’a pas été longtemps foudroyé dans l’exercice de ses fonctions. Dès le milieu des années 70, il fallait trouver un successeur légitime et la guerre ouverte était déclarée dans les rangs gaullistes entre les anciens et les jeunes loups, mais aussi plus globalement dans la majorité à « droite » entre Giscard et Chirac…. C’est que pour la 1° fois de l’histoire de la V° République (née dans des circonstances bien troubles des « évènements d’Alger » entre mai et juin 1958) le pouvoir exécutif certes toujours à droite, n’est plus aux mains des gaullistes !!! Valéry Giscard d’Estaing, 1° énarque président de la République est aux affaires depuis 1974 et la mort du gaulliste (mais pas résistant) Pompidou dans l’exercice de son mandat présidentiel. La perspective des élections présidentielles de Mai 1981 est au cœur des préoccupations de tous. Dans le parti gaulliste (sans de Gaulle désormais), il faut un leader. Et depuis 1976, Jacques Chirac a démissionné du poste de 1° Ministre (le seul exemple connu de démission du propre chef de l’hôte de Matignon). Pas question de faire la politique de VGE le rival (à droite) ou (et) de sombrer avec lui si il échoue…. Dans ce contexte, en 1977, la bataille fît rage pour la conquête de l’Hôtel de ville de Paris, la prise du RPR (de son financement) et plus généralement pour le leadership à « droite ». Quels qu’en soient les moyens. Pourquoi diable, Pierre Boulin, le Ministre du Travail réputé si intègre, gaulliste et résistant de la première heure devait-il être liquidé ? Pourquoi devait-il payer de sa vie son engagement ?politique ? Qui gênait-il ? Que savait qu’il? Qui menaçait-il ? Les questions sont nombreuses pour comprendre pourquoi on a retrouvé au petit matin son corps sans vie dans un étang de la banlieue parisienne, visage tuméfié, fracturé ? Pourquoi (pour qui) la version du suicide immédiatement avancé sert-elle de dogme dans la vie politique de notre pays ?
Révéler la vérité, c’est sans doute aucun ouvrir la boite de Pandore des pratiques crapuleuses de la vie politique française sous la V° République. Ce crime d’Etat, cette Affaire Boulin est à mes yeux toute aussi marquante que les Affaires Fouquet, Calas, Dreyfus, Stavisky, plus récemment Karachi ou Clearstraem. Elle remet en cause toutes les valeurs et le socle idéologique de notre régime politique. Quand le service de l’intérêt général est foulé au pied par les intérêts partisans et les ambitions personnelles au point d’accepter l’inacceptable et de réaliser toutes les bassesses, c’est la République qui est attaquée au coeur. 36 ans d’impunité, de silences, de mensonges, d’Omerta, de calomnies…. C’est trop et c’est insupportable.
Le sénateur Pierre Marcilhacy avait à l’époque, le 30 octobre 1980 oublié un billet dans la presse au titre clair et courageux : Boulin, le suicide impossible » et il eut ces mots précieux : « On meurt beaucoup et beaucoup trop mystérieusement sous la V° République ». Concluant par un accablant « Je n’aime pas ça . ». Mais l’Omerta et les médias (aux ordres ? complaisants ? auto-censurés par la peur ?) n’ont pas réagi.
Si aux Etats-Unis, il y a le cas Kennedy, plus puissant et dévastateur par la personnalité et la fonction de la victime, qui nous dit beaucoup des mœurs dégueulasses de la « démocratie américaine » des années 60 et celles d’après. Nous avons le triste privilège d’avoir avec l’Affaire Boulin (qui devrait au fond s’appeler du nom de celui qui en a tiré profit) un « moment clé de l’histoire de la V° République et des bassesses » dont sont capables les hommes (politiques) pour garder ou accéder au pouvoir ou écarter un concurrent, un rival ou étouffer des scandales capables de faire sombrer le système. Système qu’ils bâtissent, alimentent et dont ils profitent.
En 2017, il sera impossible de rouvrir le dossier, mais l’ouverture d’une nouvelle information judiciaire pour arrestation, séquestration et enlèvement et mort ou assassinat » redonne l’espoir à la famille, aux citoyens de notre pays qui veulent connaître la vérité. Pas le mensonge officiel qui est présenté avant même que les médecins légistes n’aient pu autopsier le corps….Robert Boulin est mort liquidé en cette nuit du 29 au 30 octobre 1979 en habits de Ministre de la République. Et la « République » au sens le plus vertueux n’a rien fait pour protéger son ministre et pire encore pour faire éclater au grand jour la vérité. Son épouse Colette et son fils Bertrand sont morts à quelques mois d’intervalle en 2002 sans savoir avec certitude qui et pourquoi leur mari et père est mort en servant son pays le loyalement. La calomnie l’a même salie tout comme son fils.
Et pourtant on sait car ils l’ont dit que des ministres ne croyaient pas au suicide et étaient même convaincus qu’il s’agissait d’un assassinat. De Chaban-Delmas, à Alexandre Sanguinetti et Olivier Guichard en passant par Jacques Charbonnel, des cadors du gaullisme de la 1° époque, celle de la Résistance savaient… Mais ils sont tous partis avec leur conviction sans que jamais la justice ne les entende.
Lors des obsèques, il y avait deux absents de marque et non des moindres. l’énarque Valéry Giscard d’Estaing, président de la République (1974-1981) de l’époque n’est même pas venu aux obsèques de son Ministre…. Il était paraît-il occuper à chasser. Il faut dire qu’on mourrait beaucoup sous son septennat. Des anciens ministres Joseph Fontanet au Duc de Broglie en passant par le conseiller personnel de CGE pour l’Afrique René Journiac. Pas plus que Jacques Chirac, maire de Paris, fondateur du RPR et le gaulliste qui a permis l’élection du socialiste Mitterrand en 1981… après avoir déjà plombé la candidature du maire de bordeaux aux présidentielles en 1974 avec 43 députes partis soutenir VGE, celui-là même que Chirac trahira 7 ans plus tard. En 1974, Chirac a dézingué Chaban. En 1981, il dézingue Giscard et fait gagner la « gauche » ; En 1979 ….
Plus tard la guerre à mort entre Balladur (Sarkozy) et Chirac accouchera de l’Affaire Karachi et les familles des victimes militaires pleurent encore…. Comme écrivez François Villon et chantait Brassens : « Y a quelque chose de pourri , au royaume de truanderie ». En effet il a fallu utiliser des mains habiles, expertes, pour liquider un ministre en exercice. Qui a fait le travail pour abattre le Ministre du Travail ? Pour qui ? Et elles devaient se trouver facilement dans le milieu et auprès des truands que naviguaient en eaux troubles dans la sphère du Service d’Action Civique fondé par Alexandre Sanguinetti, Charles Pasqua et d’autres. Il a fallu taper fort pour que Pierre Boulin se retrouve avec le visage tuméfié d’un boxeur groggy, KO, sanguinolent et meurtri. Il a fallu sans doute aussi lui passer des menottes au poignet pour y laisser des traces pareilles. Mais qu’importe, cela n’a pas empêché de matraquer une version officielle avant même que les médecins légistes fassent leur travail. Et pour maquiller cette liquidation, cet assassinat, la version officielle à laquelle les plus lucides ne croient plus aujourd’hui, ce sera la noyade. Aucun des médecins légistes ne pouvait croire à cette version.
En 1979, le Ministre français du travail se noie dans 50 cm d’eau dans un étang car il était dépressif et ne supportait pas les allégations (mensongères) que les « services » du RPR faisaient courir dans la presse suite à l’achat d’un terrain dans la commune de Ramatuelle dans le Var. Un terrain que lui a vendu « son ami » Henri Tournet, qui était aussi un «ami (un vrai) de Jacques Foccart (grand patron des services secrets gaullistes). Fait curieux, Henri Tournet, sitôt que l’affaire Boulin a éclaté, a dare-dare filé au vert à Santiago au Chili, pour ne plus jamais revenir en France……….. Et cette version officielle va vite inonder les ondes par l’entremise d’une journaliste du service public Danièle Breem. Longtemps journaliste à l’AFP pour les questions politiques, elle a ses entrées à l’Assemblée nationale et est de ces journalistes dont on dit qu’ils sont « bien informés » ou disons différemment introduits dans les « milieux autorisés ». Dans un de des plus brillants exercices de désinformation dont elle s’est fait la complice. En qualité de rédactrice en chef du service politique de Antenne 2, à 12h 45 mn elle annonce en moins de 10 mn, la « vérité officielle », avant même que l’enquête soit bouclée et que les médecins légistes aient autopsié le corps… Internet n’existait pas encore, c’était plus facile de fabriquer l’infos et de la formater à loisir. C’est ainsi que Danièle Breem annonce que le Ministre a avalé des barbituriques ce que les légistes réfuteront (tandis qu’ils trouveront du Valium). Ces légistes étudient les lividités cadavériques, ces fameuses tâches qui indiquent la position du corps après la mort. Elles sont toutes situées dans la partie arrière du corps ce qui ne colle pas avec la position dite de la prière du Mahométan dans lequel a été retrouvé (noyé…) le ministre dans l’étang rompu… Une certitude aujourd’hui incontestable. Robert Boulin n’est pas mort noyé dans l’étang. Son corps y a été transporté. Liquidé ailleurs par des hommes de mains et posé dans l’étang pour faire croire à une noyade. L’autopsie à la demande du procureur de la République Chalret (ex membre du SAC) négligera le crâne en dépit de tout sens professionnel et à la surprise des médecins légistes…
Mais parmi les très, trop nombreuses incohérences de l’enquête (peut-on appeler ça une enquête ?), on fît disparaître les poumons sans même les avoir autopsiés. Plus curieux encore est de découvrir que les plus hautes autorités de l’Etat français (le 1° Ministre Raymond Barre, son dircab Philippe Mestre, le Ministre de l’Intérieur Christian Bonnet, son dircab, Jean Paolini [dont Claude Guéant était proche conseillé…]) apprennent la mort de Robert Boulin dans la nuit, avant que le corps ne soir retrouvé officiellement à 8h 40 mm par des gendarmes motocyclistes. C’est ce qu’entre autres choses révèlent la formidable enquête menée par le journaliste Benoît Collombat paru aux éditions Fayard sous le titre : - Un homme à abattre, contre-enquête sur la mort de Robert Boulin).
Autre curiosité, la Peugeot 305 personnelle de Robert Boulin (modeste véhicule pour un ministre, on est loin de la Renault 16 conduite tombeau ouvert par Pompidou ou de la DS présidentielle) était garée à proximité de l’étang, portières ouvertes. Des traces de pas en direction de la voiture remontaient depuis l’étang. A qui étaient ces pas ? Robert Boulin ne fumait pas, mais des mégots de cigarettes ont été retrouvés dans le cendrier de la voiture. Le Colonel Pépin gendarme en chef des Yvelines qui arrive tôt sur les lieux et fait les premières constations (position du corps, traces de pas, cigarettes, clés, bristol d’adieu…) est immédiatement dessaisi de l’affaire sur ordre du procureur Chalret au profit du SRPJ de Versailles…
Robert Boulin, la réputation d’homme intègre et honnête, vieux résistant, faisait partie des « vieux » gaullistes et appartenait comme Chaban-Delmas de la tendance minoritaire certes, mais bien présente des « gaullistes de gauche ». Et après les législatives de 1978, VGE envisageait de remplacer son Premier ministre Raymond Barre (hier pourtant réputé pour être un des « plus grands économistes de France ». L’hypothèse Robert Boulin à Matignon apparaissait alors comme crédible. Or dans le camp du RPR aux mains du clan de Chirac le putschiste, l’idée de voir un gaulliste servir Giscard et fragiliser sa candidature pour les présidentielles de 1981 tout en renforçant Giscard était insupportable. C’est que Robert Boulin n’apprécie guère le fougueux, ambitieux Chirac, notamment depuis que ce dernier a savonné la planche du candidat Chaban-Delmas aux présidentielles de 1974 et qu’il a « pris » l’UDR tel un putschiste. La guerre fratricide est déjà en germe dans le camp gaulliste. Robert Boulin le paiera de sa vie. Pour reprendre le titre d’un livre de Robert Charpier, c’est « la part d’ombre du Gaullisme » en action. Mais l’ombre du mensonge d’Etat orchestré pour maquiller en suicide cette exécution sordide plane encore quand on apprend de l’aveu même de la veuve de Robert Boulin, que Achille Peretti fondateur du SAC et membre du Conseil Constitutionnel à l’époque des faits est venu trouver peu après Colette Boulin dans sa maison de Neuilly sur Seine (dont Peretti était maire depuis 1947…) pour lui proposer de l’argent en échange de son silence…
Robert Boulin menaçait-il de faire éclater les flux financiers illégaux et opaques, les valises de billets qui finançaient le RPR ? D’autres partis politiques aussi pouvaient-ils se sentir inquiets de possibles révélations ? Possible, sans quoi je ne m’explique pas le très peu d’entrain de la « gauche » à relancer l’Affaire Boulin dès l’élection de Mitterrand en 1981. Arrivée au pouvoir de Mitterrand qui s’est faîte avec l’aide de la trahison de Chirac. Chirac a préféré jouer le jeu de la « gauche » pour écarter son rival, son ennemi VGE à droite. Boulin au courant des réseaux de ELF-Gabon qui éclateront au grand jour 20 ans plus tard ? La Françafrique et ses réseaux étaient-ils une piste à investiguer ? Et quand la Françafrique (France à fric) est en jeu, le secrétaire général aux Affaires africaines et malgaches, éminence grise du Gaullisme et fondateur du SAC, Jacques Foccart dit « la phoque » n’est jamais très loin ….. Une chose est certaine Boulin avait des dossiers chez lui la veille de sa mort et ses dossiers ont disparus. Volatilisés au domicile même du ministre à Neuilly visité par des « amis » la soirée fatale. Ils ont ensuite été détruits comme les archives du ministre par les hommes du SAC toujours au bon endroit décidément
Quant à la justice de notre pays, après une autopsie bâclée sur ordre du procureur de la République Chalret en 1979, en 1992, c’est un non-lieu qui est prononcé par la jeune juge d’instruction Laurence Vichnievski (pas celle qu’on connaître saignante dans l’Affaire Elf aux côtés de sa consœur Eva Joly). En 2010, c’est au tour du Procureur général de la Cour d’appel de Paris, de rejeter la réouverture du dossier. Mais la garde des Sceaux, la très gaulliste et chiraquienne Michèle Alliot-Marie avait déjà annoncé le dossier clos lors d’un déplacement….. à Libourne. Libourne, la ville dont Robert Boulin était maire... Michèle Alliot-Marie, mariée à Patrick Ollier qui était semble t-il à l’époque des faits conseiller auprès du Ministre de la Justice Alain Peyrefitte. Le monde est décidément petit… Depuis le mois de septembre 2015, une enquête pour « arrestation, enlèvement, séquestration, suivi de mort ou d’assassinat » vient d’être ouverte. Un espoir pour faire enfin la lumière sur cette liquidation maquillée 36 années durant par l’Etat français pour éviter que le système n’explose. Mais à la tête de qui ?
En multipliant les erreurs de procédure, en ne cherchant pas (volonté politique) à mener une enquête en direction d’un homicide, d’un assassinat, en ne convoquant pas les témoins les plus utiles, en faisant disparaître des pièces majeures du dossier, en fabriquant des fausses preuves (lettres posthumes de Robert Boulin), en alimentant à priori une version officielle mensongère , en voyant des hommes proches des réseaux gaullistes de la Françafrique et du SAC autour et au cœur de cette affaire et en sachant les rivalités internes au vieil UDR, au RPR, au sein de la majorité (« droite » giscardienne et gaullistes) et connaissant à posteriori la bombe à retardement, la pompe à fric que constituait le système pourri du financement des partis politiques, impossible de croire à la thèse du suicide. Impossible de ne pas croire à la liquidation d’un homme qui gênait et qui en savait trop. Difficile aujourd’hui de ne pas regarder en direction d’hommes clés du gaullisme placés à la croisée des générations, des ambitions, des coups tordus, au centre de ce système vérolé et mafieux ; L'ombre des Chirac, Pasqua et Foccart ne devaient probablement pas être bien loin. L’ombre des « gabonais » non plus si on en croit le très brillant Benoît Collombat. Pompe à fric ou Pompe Afrique..... Des secrets inavouables capables de faire exploser le système ? La vérité est sans doute dans ces eaux troubles dans lesquelles au fond tout le système de la V° République reposait. Le financement des partis politiques et les rivalités de clans et personnelles..…« Attention, le Grand est près à tout… » aurait dit un politicien avisé à Boulin...
Si on sait où habitait Robert Boulin (Neuilly sur Seine), où il a été vu pour la dernière fois vivant par d’autres que ses assassins (Motfort l’Amaury) et où son corps a été retrouvé (Etang rompu sur la commune de Rambouillet), on ne sait toujours pas où il a été liquidé dans la nuit du 29 au 30 octobre 1979), ni qui l’a liquidé et sur ordre de qui ? Une chose est certaine, comme sous Vichy et dans les Années noires, les criminels, les commanditaires et leurs complices (dans tout l’appareil d’Etat) devaient être sacrément sûrs de leur impunité pour commettre un pareil crime d’Etat…. Mais tout à une fin. Par dessus le marché, on apprend que la centrale de renseignement américain, la CIA aurait un "dossier sur l'Affaire Boulin", mais qu'elle ne veut rien divulguer dans l'intérêt de sa politique étrangère (et celle de son allié français ?).
Y a vraiment quelque chose de pourri dans les arcanes de la V° République …. Il en a fallu beaucoup, beaucoup de complicité (et de duplicité) dans la grande chaîne du pouvoir (et des médias français) pour faire tenir debout la thèse du suicide…
Sa veuve Colette et son fils Bertrand sont partis sans avoir obtenu de la Justice française (aux ordres ? Empêchée ?) qu’elle fasse la vérité. Cette vérité, on l’a doit à sa fille Fabienne ainsi qu’à tous les citoyens de notre V° Ripouxblique.