Notre Président, Nicolas Sarkozy (que son nom soit béni), a "critiqué vertement les principes de la primaire".
D'abord, i faut dire que je le trouve dans son rôle, en tant que gardien de la constitution, en rappleant LE grand principe de la cinquième République, qui est l'existence d'une élection présidentielles à deux tours.
Il s'agit là DU principe fondamental de la Vème, bien au delà de pratiques accessoires et maintenant (et heureusement) désuètes, que sont la séparation des pouvoirs, la liberté de la presse, la différence entre présider et gouverner, ...et tout en tas d'autres freins à l'éclosion d'une nation moderne, pratiques auxquelles notre Président a glorieusment mis fin.
Au delà de ce premier constat, je crains que cette sortie cache, en effet, une baisse d'ambition de notre Président Bien Aimé. Il était évident pour moi, que cette primaire était un processus interne au PS, certes ouvert sur l'extérieur, mais un dispositif purement privé (j'avais bien appris mes éléments de langage).
Or, en replaçant ces deux premiers tours de primaire dans le processus républicain de désignation de notre premier magistrat, je crains qu'Il se place dès à présent, et certainement inconsciemment, dans une perspective d'alternance.
Sa volonté évidente de se représenter doit donc être comprise comme l'acte d'un homme courageux, assumant jusqu'au bout l'incompréhension de la nation devant les réformes qu'il aura effectué pendant cinq ans. Que la démocratie est injuste!