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Robert Guédiguian reconduit dans Gloria mundi le procédé de réalisation observé dans ses précédents films. Il s’appuie sur un casting principalement composé de comédiens ayant déjà collaboré avec lui et répartis sur deux générations d’acteurs. La ville de Marseille continue d’offrir ses décors à la quasi-totalité du film. Sic transit gloria mundi, titre complet du film tiré de la locution latine signifiant « Ainsi passe la gloire du monde », s’inscrit ainsi parfaitement, tant sur la forme que sur le fond, dans la filmographie du cinéaste dont l’intime visée est celle d’une description sans fard des conditions sociales précaires subies par les classes indélicatement qualifiées de laborieuses.
Daniel sort de prison où il était incarcéré depuis de longues années et retourne à Marseille. Sylvie, son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père : leur fille Mathilda vient de donner naissance à une petite Gloria.
Le temps a passé, chacun a fait ou refait sa vie…
En venant à la rencontre du bébé, Daniel découvre une famille recomposée qui lutte par tous les moyens pour rester debout. Quand un coup du sort fait voler en éclat ce fragile équilibre, Daniel, qui n’a plus rien à perdre, va tout tenter pour les aider.
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