
In Ciné Veritas
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Le cinéma d’auteur ambitieux, novateur, exigeant, voire très exigeant, le cinéma vérité porteur de sens et de réflexions !
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Kanal (1957, Andrzej Wajda) - Insurrection souterraine
Prix Spécial du Jury à Cannes en 1957, Kanal relate l’Insurrection de Varsovie et consacre Andrzej Wajda sur la scène internationale. Dès cette deuxième réalisation, le cinéaste polonais démontre toute sa virtuosité de narrateur et de réalisateur au fil d’une mise en scène d’une étonnante modernité. -
The rider (2017, Chloé Zhao) – Monture débridée
Dans The rider, film primé dans de nombreux festivals, Chloé Zhao dresse le portrait semi-fictionnel d’un cowboy et sioux Lakota passionné de rodéo. Dans les vastes paysages contrastés et crépusculaires du Dakota, l’âme humaine et l’âme animale tentent de cohabiter. -
Le livre d’image (2018, Jean-Luc Godard) - Montage, son éternel souci
Dans Le livre d'image, Jean-Luc Godard élève le montage, son beau souci, au rang d’art majeur et s’octroie au passage une Palme d'or spéciale. Cet essai-filmique pourrait clore le 3ème chapitre d'une œuvre cinématographique, vaste terrain d’expérimentations. -
Que dios nos perdone (2016, Rodrigo Sorogoyen) – Noirceur et nihilisme exaucés
Dans Que dios nos perdone, Rodrigo Sorogoyen interroge avec brio la psychologie masculine. Dans ce film policier empruntant aux codes des polars, l'intrigue avancée rivalise de noirceur et d’efficacité. -
Jackie (2016, Pablo Larraín) - Portrait d’une fabrique
Dans Jackie réalisé en 2016, Pablo Larraín s'offre un cadre temporel réduit pour tracer un double méticuleux portrait : celui du personnage-titre (Jacqueline Kennedy) bien sûr mais aussi celui de la fabrique d’un mythe.