Heureux comme Lazzaro (2018, Alice Rohrwacher) - Résurrections par la marge
Dans Heureux comme Lazzaro (2018), Alice Rohrwacher ressuscite Lazzaro ainsi qu’un certain cinéma italien de la marginalité populaire. Humaniste, pur et poétique, ce conte moral intemporel brille de mille réminiscences convoquant notamment Ermanno Olmi et Pier Paolo Pasolini
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Bien qu’articulé sur deux temporalités montrées successivement, Heureux comme Lazzaro est une fable intemporelle. Alice Rohrwacher met en images un conte moral jamais moraliste non dénué d’un propos politique contemporain. Dans le champ de la caméra, c’est tout un pan du cinéma traditionnel et humaniste italien qui semble ressusciter en même temps que Lazzaro.
Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exceptionnelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro. Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.
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