
Agrandissement : Illustration 1

En 2009, Samuel Maoz obtenait le Lion d’Or au Festival de Venise dès son premier film, Lebanon. Huit ans plus tard, c’est le Lion d’Argent de la Mostra qui célébra son second métrage, Foxtrot. Le cinéaste israélien use d’une mise en scène extrêmement précise et livre un film très formaliste qui n’abandonne pas pour autant tout propos. Le récit de Foxtrot délaye une réflexion sur les traumas d’une société malade, celle d’Israël, doublée d’une dénonciation de l'absurdité de la situation militaire de l’État hébreu.
Michael et Dafna, mariés depuis 30 ans, mènent une vie heureuse à Tel Aviv. Leur fils aîné Yonatan effectue son service militaire sur un poste frontière, en plein désert. Un matin, des soldats sonnent à la porte du foyer familial. Le choc de l’annonce va réveiller chez Michael une blessure profonde, enfouie depuis toujours. Le couple est bouleversé. Les masques tombent.
Lire notre chronique dans son intégralité : lien