120 battements par minute (2017, Robin Campillo) - Militantisme et... autisme
120 battements par minute (2017) de Robin Campillo ne palpite que d'une polyphonie sourde où le récit et le pathos étouffent tant les revendications que les actions. Le film ne satisfait aucun des espoirs placés en lui. La déception est totale.
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Lauréat du Grand Prix du Jury du festival de Cannes 2017 mais aussi « palme du cœur » d’une critique entièrement conquise, dire que 120 battements par minute était précédé d’un belle notoriété relève de l’euphémisme. L’attente était également renforcée par le précédent film de Robin Campillo, Eastern boys, qui avait su nous plaire dans sa première partie (gare et appartement) mais moins dans sa seconde plus mécanique (hôtel). Nous avions donc placé de gros espoirs dans ce film, aucun n’a été satisfait.
Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.