
En quête de soi
MARÍA FLORENCIA ÁLVAREZ / ARGENTINE / 2013/ 1h32
21 mars _ 20h_Gaumont Wilson
Après une rencontre imprévue, Analia, débarquée de sa province à Buenos Aires, décide d’assumer une nouvelle identité, celle d’une jeune fille arabe, libanaise et musulmane. Elle se choisit un prénom affectif, Habiba, qui signifie bien-aimée en arabe.

Ce personnage, au premier abord timide et réservé, s’intègre rapidement et avec une grande facilité à la communauté libanaise. Cours d’arabe et de religion, Habi apprend vite, se passionnant pour cette culture qui la touche profondément.
Analia se cherche à cet âge (20 ans) où commence sa vie de jeune adulte. En décidant de rester à Buenos Aires, elle fugue loin de sa mère très pesante dans sa vie. Son ancienne vie familiale n’est pourtant jamais évoquée.
Les amitiés et les rencontres amoureuses la déstabilisent. Cependant, ces moments de partage lui font affronter ses peurs et lui ouvrent de nouvelles portes.
Pour son premier long-métrage, la jeune réalisatrice Maria Florencia Alvarez a placé cette recherche d’identité dans un contexte surprenant, autour de la communauté musulmane portègne. Elle parle d’islam avec une grande ouverture d’esprit : « Je crois qu’il est très difficile de comprendre l’islam et sa richesse d’un point de vue occidental, j’aimerais que le film puisse faire passer un peu de tolérance. »
Salsabil Chellali
Bonus :
Le film est né d’une coproduction entre les Argentins Lita Stantic (qui a produit entre autres les films de Lucrecia Martel) et Hugo Sigman et le cinéaste brésilien Walter Salles (Carnets de voyage, Central do Brasil).