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Billet de blog 11 novembre 2023

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Farfadets du Wyoming

Prêts à tout pour quelques heures de jeu vidéo, Hazel, Alice et Jodie se lancent à la recherche de la recette, puis des ingrédients, de la tarte à la myrtille. « Riddle of fire », ou comment faire un film vintage et délirant avec un pitch volontairement assez naze…

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Retour vers le passé

Riddle of fire, premier long métrage de l’américain Weston Razooli, est un pur bonheur de cinéma pop. La recette est assez simple : trois gamins explosifs lancés dans la quête vaguement absurde d’un oeuf tacheté, dans une Amérique reculée qui les laisse vivre leur vie - et faire les 400 coups. La force de l’enfance déborde de tout le film, qui ressemble furieusement à l’esthétique de ceux des années 90’de mon enfance. 

Goonies à moto et téléphones portables

Le scénario, qui rebondit sans cesse, construit une montée en tension dramatique jusqu’à la perspective du drame. Et surtout, il se permet tout, et tous les excès. Magie noire, conte de fée, chronique sociale se bousculent pour créer des scènes d’anthologie. Des bonbons donnés pour ne pas se faire prendre après un vol, la descente d’une bouteille d’alcool au bord d'un feu de camp, un défi chorégraphique… Sans trop en dire, on souhaite à ce « Conte de feu » (titre en français) de devenir un film culte, un de ceux que dans 30 ans, les jeunes d’aujourd’hui se souviendront d’avoir vu avec nostalgie.

Sortie prévue en France en février 2024

Illustration 1
Esthétique kitch joyeusement assumée © Anaxia

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