Comment le Festival de Cannes peut-il célébrer un film vautour sur Gaza qui ne semble viser qu’une chose : déculpabiliser le public occidental de son inaction.
A l’heure des rétrospectives de l’année 2024, plus plombantes les unes que les autres, petit tour du côté des salles obscures, où on trouve encore de quoi s’enthousiasmer.
Mat Diop filme le retour au Bénin de 26 objets, depuis le musée du Quai Branly où ils étaient captifs. Avec une puissance d’évocation troublante et réjouissante.
Dans un film long et fasciné par l’image de la violence, Gilles Lellouche nous conte l’histoire d’amour romantique entre une jeune fille qui a de la répartie et un bad boy qui semble ne savoir rien faire d’autre que frapper. Pourrait-on enfin laisser ce type de récit aux années 80 ?
Deux premiers films très réussis, « Vingt-dieux » de Louise Courvoisier, et « La Pampa » d’Antoine Chevrollier, s’attaquent chacun à leur façon à la jeunesse masculine des campagnes françaises. Et si on commençait à s’intéresser aux ploucs et péquenauds pour comprendre ce qui se passe politiquement dans la France rurale?