Où est l’artiste?
Il y a la peintre en devenir à qui l’on balance que sa vie est plus intéressante que ses tableaux. Il y a la réalisatrice qui va éprouver que seule importe la vie. Deux chemins singuliers qui se croisent et s’entremêlent parmi d’autres.
Nous sommes témoins de choix de vie : l’intime trouve sa place là où il soulève de vraies questions, sans jamais se contenter de l’anecdote. Plus le film avance, plus il se densifie : l’héritage, la maternité, l’amitié, la mort, le deuil, le travail artistique, l’argent, la relation entre l’oeuvre et la vie privée… tout s’intrique pour donner peu à peu au film réalisme et intensité.
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Où est la femme?
Léa Glob avait déjà interrogé de manière frontale des femmes à travers ce qu’elles pouvaient dire de leur sexualité, dans Venus : confessions à nu, diffusé par Arte. Cette fois-ci le prisme est celui de l’art contemporain - mais le sujet demeure le même : la femme « moderne » - sans être jamais projeté sur le devant de la scène. Comme une sorte de féminisme subliminal, qui ne se revendique pas, mais qui tient à un regard porté sur des femmes, leurs corps, leurs désirs, leurs aspirations. Féminisme dont la force est d’être juste une évidence, désormais possible pour leur jeune génération. Car au-delà de Léa, Apolonia et Oksana, il y a probablement dans ce film le témoignage des aspirations et des douleurs de beaucoup de jeunes femmes de 30 ans.
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Sortie prévue en France en mars 2024