Bouquet final - la liste des films que je n'ai pas chroniqués...
... Parce que je n’avais pas commencé ce blog :
Cantos qui inundan al Rio, de German Arango - La force des femmes : une communauté noire au fin fond de la jungle colombienne, le trauma d’un massacre et des femmes qui se retrouvent dans le chant
Alma Viva, de Cristele Alvez Meira - Un été à la campagne : la mamie de Salomé meurt, dans un Portugal rural, archaïque et magique
Nostalgia, de Mario Martone - Belle angoisse : dans une Naples âpre et monstrueuse, voir arriver la catastrophe, et se laisser surprendre
Indiana Jones et le cadran de la destinée, de James Mangold - Film de vieux et palme du sexisme : Mamie reste à la maison tandis que Papi repart pour de nouvelles aventures
... Parce que j’ai manqué de temps :
Who I am not , de Tunde Skovran - Portraits croisés : deux personnes intersexes en Afrique du Sud, où comment le trouble dans le genre questionne toute construction d’une identité
Maël et la Révolution, de Céline Thiou - Feel good agricole : Maël circule entre son jardin, ses cours au lycée agricole et Alternatiba
La tête froide, de Stéphane Marchetti - Bon film sur de bons sentiments : Loiret-Caille sublime dans des paysages sublimes
Bâtiment 5, de Ladj Li - Ma cité mon amour : réussir à faire des portraits nuancés de possibles stéréotypes
... Parce que j’ai manqué d’élan :
Ombres persanes, de Mani Haghighi - Fantastico-réaliste : utiliser la fiction la plus imaginative pour parler de la suspicion généralisée qui détruit la société iranienne
La visita y un jardin secreto, d’Irene Borrego - Vieilles dentelles : rater un documentaire sur une grande artiste oubliée
Feu follet, de Joao Pedro Rodriguez - Joyeusement partir en couilles : palme du film queer, tellement barré qu’il m’a laissée sans voix
La fille de son père, d’Erwan Le Duc - Mon père, cet angoissé : film sympathique que l’on peut se dispenser d’avoir vu
La nouvelle femme, de Léa Todorov - Montessori pour les bourgeois.es : éloge en costumes de la maternité où seuls surnagent les corps sans artifices d’enfants différents
Le règne animal, de Thomas Caillet - Les Furtifs, bis : une belle facture pour un contenu classique
Anselm, de Wim Wenders - Les artistes sont des gens antipathiques : survoler l’oeuvre d’un ami en cours de panthéonisation
... Parce que c’était vraiment très mauvais :
Soudain seuls de Thomas Bidegain - Egotrip à deux : réduire un couple à « je ne peux pas vivre sans toi et le reste du monde on s’en fout » - mais on va se payer un tournage en Islande
Napoléon, de Ridley Scot - Morne plaine : confondre la peinture et le cinéma et faire un film aussi ennuyeux qu’un manuel d’histoire
A l'année prochaine!