Lucien... à part quelques soucis de marche, cet homme est là, droit dans sa tête et ses convictions.
Il rit tout le temps, s'ouvre à tout, fait preuve d'une curiosité à rendre jaloux le plus jeune des enfants.
Il est beau, il est communiste depuis 1936, sans reniement de rien, juste avec ces idées qu'il ne lâchera jamais.
Il est déçu, le stand des sahraouis est boudé du fait d'interminables débats LO / NPA juste devant, suivis avec attention par tous les militants présents. Il va y rester plusieurs heures dans l'espoir de pouvoir alpaguer quelques-uns pour leur expliquer le drame de ces gens-là et le combat à mener.
Discours de Nathalie Arthaud : il écoute, fait une moue rieuse lorsqu'à la fin, elle dit du mal du PCF. L'Internationale commence à être entonnée : brusquement, il enlève son chapeau et salue ce refrain, heureux.
Nathalie Arthaud s'approche de lui, ils discutent un peu, elle est admirative quand même... forcément admirative.
Lucien, tu m'as fait revenir en un éclair toutes ces images de mon grand-père chéri qui provoquait l'amour entre tous dès qu'il faisait partie d'une table, avec cette seule et unique envie d'écouter toute ta vie.
Belle rencontre.