Il y a tout juste dix ans, Ségolène Royal estimait que «l’éducation peut faire beaucoup pour accélérer la parité» et affirmait que «la féminisation des noms de métiers et de titres n’est nullement anecdotique».
Dans un long article au journal " Le Monde " intitulé " La parité par l’éducation ", Ségolène Royal, alors ministre déléguée chargée de l’Enseignement scolaire ", évoque d’abord " l’investissement scolaire des filles " en soulignant qu’elles " sont conscientes de conquérir par l’école une part de leur liberté et de leur dignité ". L’école, affirme-t-elle, " est devenue le lieu privilégié d’une redistribution radicale des cartes entre l’un et l’autre sexe : là s’enracine et se légitime un désir d’égalité de nature à ouvrir désormais bien d’autres succès ".
Après avoir rappelé qu’il existe cependant toujours " bien des Bastilles à prendre ", Ségolène Royal fait notamment valoir que " l’image de la femme dans les manuels est encore lourde de stéréotypes ", que le rôle de la femme dans l’histoire est " .
Avec le recul appréciable de dix ans, que peut-on en dire ? Où en est-on ? Où en est-elle ? Combien de journées du 8 mars faudra-t-il encore ?