Dans le dernier gouvernement dirigé par Elisabeth Borne, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau figurait à la huitième place et Amélie Oudéa-Castera, ministre de Sports et des Jeux olympiques et paralympiques à la seizième place, la dernière.
Ce nouveau positionnement est tout à fait en phase avec les positions de Gabriel Attal, l’ex-ministre de l’Education nationale devenu Premier ministre qui fait fi des données de la recherche scientifique dans le dossier du « Choc des savoirs », notamment pour ce qui concerne les classes et/ou groupes de niveau, sans compter la question des redoublements.
Mais ce n’est pas non plus pour déplaire au Chef de l’État qui avait étendu le périmètre d’activité ministérielle d’Amélie Oudéa-Castéra à l’Education nationale et à la Jeunesse, et qui a eu du mal a accepter de la reconfiner à son périmètre antérieur.
Amélie Oudéa-Castéra n’avait pas été choisie pour contribuer au traitement effectif des problèmes de fond de l’Éducation nationale, mais pour qu’ils soient abordés au sein de la sphère politico-médiatique dans le contexte des Jeux olympiques, dans une atmosphère « patriotique » en symbiose avec le « réarmement civique » prôné par le Chef de l’État Emmanuel Macron. Avec les « valeurs » ad hoc : le dépassement de soi, le goût de l’effort, la discipline, la compétition avec ses hiérarchisations distinctives et méritocratiques dans une effervescence « patriotique ». (généralisation de l’uniforme et Marseillaise comprises). Sans compter bien sûr le « Service national universel » et la question de sa généralisation. Et on pouvait compter sur Amélie Oudéa-Castéra pour cela.
Finalement, « où sommes-t-on » ?
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