Une nouvelle discipline, le ‘’PSHE’’, doit être mise en place, afin de préparer les jeunes à faire face " aux questions de la vraie vie qui se posent à eux, et qui sont centrales pour leur bien-être ".
Il s’agit de promouvoir au rang des disciplines obligatoires le ‘’PSHE’’ - Personal, Social, Health and Economic Education ( un appel d’offre a été lancé pour trouver une appellation qui convienne mieux ) : nutrition et activité physique ; drogues, alcool et tabac ; sécurité, carrière et apprentissage tout au long de la vie ; finances personnelles ; sexe et relations affectives, santé émotionnelle et bien-être ( le projet laissant aux familles le droit de refuser les cours d’éducation sexuelle et affective ).
C’est l’une des réactions consécutives aux critiques de la politique scolaire mise en place en son temps par Margaret Thatcher qui avait promulgué le Core curriculum et initié le pilotage du système éducatif par des évaluations régulières de la maîtrise des ‘’fondamentaux’’.
Il s’agissait d’une décision politique visant à mieux maîtriser les dépenses publiques en mettant en concurrence les établissements scolaires. L’idée était simple : pour connaître l’efficacité des établissements, il suffisait de leur fixer à tous les mêmes objectifs le plus précisément possible, et de mesurer le nombre d’élèves qui les atteignaient. En comparant les résultats entre établissements , on pouvait parvenir, c’était du moins l’idée des promoteurs de la méthode, à mettre ceux-ci en concurrence, considérée a priori comme source de progrès. Cette méthode permet d’évaluer la performance des établissements au regard de certaines exigences scolaires ; mais elle ne traite guère de leur pertinence à moyen terme : telle école réussit ‘’bien’’, mais pour autant ses élèves sont-ils bien formés aux défis du futur ?
Des rapports critiques ont été faits sur le bilan de cette ‘’expérience’’. Le gouvernement a chargé sir Jim Rose, avec l’appui de " l’Autorité des qualifications et du curriculum " de proposer des pistes de réforme et de recommandations.
Trois finalités principales sont assignés au système éducatif : faire que les jeunes deviennent " des personnes qui aiment apprendre, qui progressent et qui réussissent ; des individus confiants, aptes à mener dans la sécurité des vies saines et pleines ; des citoyens responsables qui contribuent positivement à la marche de la société ".
Le projet est focalisé sur quatre‘’fondamentaux’’:" litteratie ", " mathemacie ", les " TIC ", et le fameux " PSHE " ( Personal, Social, Health and Economic Education ).
Les nouveaux programmes proposés sont censés amener les élèves " vers la passion d’apprendre, maintenant et tout au long de leur vie " et ont l’ambition de construire un pont " entre l’apprentissage des élèves à l’école et leurs intérêts au-delà de l’école ".