Selon le ministère, le taux de grévistes a atteint 42,35 % dans le premier degré et 34,36 % dans le second degré ( des décimales admirables!). Pour le SNUipp, 70 % dans le primaire ; et pour le SNES 65 % dans le secondaire
Le 17 octobre 2002, la première d’une série de grèves nationales à l'appel de la FSU, de l'UNSA-Education , du SGEN-CFDT, de la FERC-CGT et du FAEN contre les rumeurs persistantes de décentralisation et une priorité budgétaire donnée à la police et à la défense plutôt qu'à l'Ecole a aussi été très suivie: 49% dans les écoles selon le ministère (68% selon le SNUipp), 44% dans les collèges (60% selon le SNES) , 37% dans les lycées professionnels, 36% dans les lycées généraux et technologiques, 37% parmi les personnels ATOS ( toujours selon le ministère).
En 2019 la première des grèves contre la réforme des retraites a été également fort suivie si l’on en juge pas les déclarations ministérielles elles-mêmes. Pour le premier degré: 51% le 5 décembre 2019, pour le second degré 42 %
In fine, on peut aussi noter que certains taux de grévistes ont pu être fort élevés (selon les évaluations publiques ministérielles elles-mêmes) à d'autres moments et envers d'autres ministres (parfois pourtant restés dans les mémoires plutôt appréciés): François Bayrou: 44% de grévistes dans les collèges et 59% dans les écoles lors d'une grève en septembre 1996; Jack Lang: 40% dans les écoles, 31% dans les collèges, 24% dans les lycées lors d'une grève en janvier 2002.
Mais le champion toute catégorie est indéniablement Claude Allègre : 68% de grévistes (selon ses service ministériels eux-mêmes) dans les écoles, 68% aussi dans les lycées, et jusqu'à 72% dans les collèges le 16 mars 2000: une date historique