Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Article paru en info vérifiée dans LePost le 7-3-2011, 12 commentraires
Même si le sondage du Parisien ce jour n'est pas favorable à Aubry, en baisse depuis deux semaines, la première secrétaire du PS reste la candidate la plus légitime, la seule capable de rassembler sous son nom toute la gauche, celle qui après avoir mené victorieusement la bataille des régionales, s'être battue le plus vigoureusement avec Benoit Hamon pour s'opposer à la réforme des retraites, vient de présenter un programme de candidature dont elle a présidé à la mise au point au nom du Parti socialiste. Mais, c'est vrai, comme on l'y appelle, qu'elle ne doit pas trop tarder à se déclarer. La bataille qui s'annonce est trop rude pour qu'on attende longtemps qui doit la conduire. Les sondages qui vont se multiplier en alignant comme celui-ci diverses hypothèses de candidature ne pourront, au gré de leurs aléas, que créer artificiellement des discordes et affaiblir le camp de la gauche.
Il faut se mettre dans la tête que le vieil adage qui avait cours pour les présidentielles (au premier tour on choisit, au second on élimine) est un adage pernicieux. Et dans les circonstances actuelles, il l'est plus que jamais. Au premier tour, on ne choisit pas. Sinon de jouer avec ou contre son camp.
Tous les électeurs de gauche doivent être conscients de cela mais encore plus Besancenot, Mélenchon, Duflot ou d'autres qui préparent déjà leur candidature sans attendre l'issue des primaires socialistes. En renonçant à temps à se présenter, non seulement ils prouveraient leur attachement résolu à gauche mais prendraient, par leur sacrifice, une dimension d'homme d'Etat.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
