Moscovici a raison : il faut des primaires ouvertes et équitables. Rien ne serait pire que des primaires de confirmation sur lesquelles pèserait toujours le soupçon de traficotage. S'il existe une ligne Strauss-Kahn que Moscovici veut représenter, alors, comme toutes les autres lignes du PS, dont, par exemple, celles de Royal et Hamon, elles doivent être débattues aux primaires au travers de leurs champions respectifs. La démocratie ne se trafique pas. En instituant les primaires, le PS a choisi d'en jouer totalement le jeu en son sein. Il doit le faire jusqu'au bout.
Bien sûr qu'on aurait pu rêver que les primaires aient lieu plus tôt : je l'ai réclamé ici même. Mais si tardivement que soit désigné le candidat du PS, il ne pourra susciter l'adhésion et motiver le combat de tous que s'il est désigné au terme d'un vrai débat suivi d'un vrai vote qui aura tranché clairement parmi plusieurs orientations possibles.
Les propos de Bartolone nuisent d'ailleurs autant au PS qu'à Aubry.
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