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Billet de blog 14 août 2024

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Après Napoléon et Hitler, Biden envahit la Russie

L'invasion de la Russie par les troupes de Kiev soutenues à l'évidence par les Américains est extrêmement dangereuse pour la paix mondiale.Elle doit être condamnée.

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« Pari d’une belle audace », « œil de Goliath-Poutine percé par le David-Zulansky » : les éloges ne manquent pas pour saluer le début d’invasion du territoire russe par les troupes ukrainiennes. L’inconscience occidentale ou sa mauvaise foi n’a jamais été aussi patente alors que la guerre de l’Ukraine et de la Russie entre dans une phase qui peut être funeste pour l’histoire du monde. Zelensky, bien sûr, n’est qu’un fantoche. Aucun plan ukrainien ne peut tenir s’il n’est soutenu par la puissance des États-Unis et la volonté de leur président. Sans l’aide américaine, jamais les Ukrainiens n’auraient pénétré en Russie. C’est donc les Américains qui envahissent le territoire russe par Ukrainiens interposés.

Plus de 300.000 soldats russes tués depuis le début de la guerre et maintenant près de mille kilomètres carrés envahis par les troupes ukrainiennes, les pertes russes deviennent de plus en plus importantes pour Poutine dans une guerre qu’il a déclenché certes mais qu’il était prêt à arrêter au début 2022 si les Anglais et les Américains n’avaient pas poussé Zelensky à refuser in extremis de signer la paix. Le Courrier international du 27 janvier 2024 expose de façon nette comment les pourparlers menés en Turquie en avril 2022 étaient sur le point d’aboutir. Oleksiy Arestovitch, ancien conseiller de Zelensky a déclaré que les discussions avaient été alors « couronnées de succès », que « 90 % des questions litigieuses avaient été résolues d’une façon dans l’ensemble avantageuse pour l’Ukraine », qu’il ne restait plus qu’à organiser une rencontre entre Zelensky et Poutine pour signer l’accord final.

Or ce n’est pas Poutine qui a changé. Au contraire, c’est lui, et non Zelensky, qui a fait allusion « à un accord de paix préliminaire décidé au mois de mars » (article de Radio-Canada du 20-7-22) et dont l’Ukraine n’aurait pas respecté les termes. Dans ce revirement de Zelensky et ce capotement des discussions, le rôle de la diplomatie britannique et américaine apparaît avoir été prééminent.

Si maintenant Poutine veut mettre en avant la volonté des Américains de soutenir l’invasion du territoire russe par leur aide à l’Ukraine, ne serait-il pas en droit de le faire ? Ne pourrait-il pas parler d’une mise en péril de la souveraineté russe, d’évoquer sa patrie en danger ? La menace qu’il a naguère agitée de recourir à l’arme nucléaire ne pourrait-elle pas devenir dangereusement d’actualité ?

Soutenir l’invasion ukrainienne comme un moyen d’obtenir la paix me paraît une option absolument funeste. La Russie a pénétré en Ukraine au nom de la menace qu’une nation hostile, surarmée, inféodée aux Occidentaux faisait peser à ses frontières. Entrées en Russie avec le soutien des Américains de Biden, les troupes ukrainiennes ne peuvent que pousser à la pire colère le pays de Poutine.

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