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Que sont les ATECOPOL ?
Leur website nous donnent la réponse : « Les Ateliers d’écologie politique ont pour objectif de travailler avec et pour la société aux modes d’action collective permettant de comprendre les défis socio-écologiques et d’y (ré)agir. Apparus ces dernières années dans le monde académique en France, ils proposent une déclinaison originale de l'écologie politique par sa forme (un collectif de scientifiques plutôt qu'un champ de recherche) et son périmètre (toutes les disciplines, autant en sciences de la matière et de la vie qu'en sciences humaines et sociales). »
Combien d’ATECOPOL en France ?
Le 1er ATECOPOL a été créé à Toulouse en 2018, suivi par une douzaine d’autres ateliers. Citons Montpellier, Aix-Marseille, Paris et IDF, Bordeaux, Rennes, Lyon, Tours, Dijon, Perpignan, Nantes. Mais aucun ATECOPOL dans le Sud-Est, de Toulon à Menton, en passant par Nice…
Qui a organisé ce colloque ?
L’ATelier d’ÉCOlogie POLitique (Atécopol de Toulouse), plateforme d'expertise de la Maison des Sciences de l'Homme et de la Société de Toulouse, avec le soutien du RnMSH (Réseau national des MSH). Notons qu’il existe une Maison des Sciences de l'Homme et de la Société Sud-Est (MSHS) à Nice.
En partenariat avec d’autres ateliers : Abécopol (Bordeaux), AtécopolAM (Aix-Marseille), Atécopol Penser les Transitions (Dijon), Atécopol La Fabrique des Questions Simples (Lyon), Atécopol Montpellier, Atécopol de Nantes, CAMPUS d’Après Grenoble, Cat'Écopol (Perpignan), Écopolien (Île-de-France), Épolar (Rennes).
Avec le soutien matériel et logistique de : Sciences Po Toulouse. Et avec le soutien financier d’universités, d’unités de recherche, d’organismes divers (CNRS, CNES, Observatoire Midi-Pyrénées, Météo-France, etc.) et d’écoles (ENAC).
Enfin, un comité scientifique de 9 chercheurs.euses et professeurs a veillé au cadrage du colloque, lui-même organisé par un comité de 32 personnes. Une organisation très efficace, qui a même optimisé la gestion des salles afin de minimiser les effets d’une canicule intense (jusqu’à 39°C de température à Toulouse)…
Qu’a visé ce colloque ?
« Ouvrir le champ de recherche en écologie politique à l’ensemble de la communauté académique et par ailleurs à renforcer l’articulation des enjeux écologiques avec les questions sociales face à la fragilisation des démocraties contemporaines. »
Quel cadre de réflexion ?
« Il porte aussi bien sur les verrous qui nous maintiennent dans une trajectoire insoutenable que sur les leviers et les alternatives pouvant permettre d’en sortir. C’est en ce sens que nous invitons pendant trois journées les participant·es à « réparer le futur » et à faire émerger de nouvelles alliances, au sein du monde académique et au-delà, pouvant y contribuer. Dans une perspective de dialogue interdisciplinaire et d’échanges science/société, nous encourageons à cette fin une grande diversité de personnes ou de collectifs à déposer des propositions : chercheurs et chercheuses, étudiant·es, représentant·es d’associations ou de collectifs, artistes, professionnel·les des secteurs publics et privés, etc. »
Quels formats ?
« Le colloque privilégie des formats participatifs qui facilitent le dialogue et les échanges. »

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Quel programme ?
Durant ces 3 jours de colloque se sont enchaînés 5 séances plénières, 9 symposiums, 20 tables rondes et 25 ateliers, souvent en parallèle, au vu de la densité du programme. Ainsi qu’une … soirée festive. Des scientifiques et des citoyens engagés de tous horizons, français et étrangers, ont animé les nombreuses séances.
Quels sujets ?
Sur la soixantaine de thématiques abordées, citons : L'éducation et l'engagement politique à l'heure de l'urgence climatique et de la montée du fascisme, Menaces et tensions sur l'eau, Recherche avec et pour les populations locales sur les problématiques sanitaires et/ou socio-environnementales, Couper les liens avec l'industrie fossile : témoignage depuis une université, Des recherches participatives pour faire avancer la transition, Les verrouillages institutionnels face à l'urgence environnementale, Quelles transitions pour quels territoires ?, Penser les technopromesses: analyse critique des dynamiques du technosolutionnisme, Pour un gouvernement démocratique des sciences, La Sécurité sociale de l’alimentation dans tous ses états ?, Chercheurs, journalistes : comment mieux travailler ensemble sur les enjeux écologiques ? Et beaucoup d’autres sujets passionnants.
Et dans les Alpes-Maritimes ?
Si aucune structure ATECOPOL n’a encore vu le jour dans les Alpes-Maritimes, des Assises de la Transition Ecologique et Citoyenne, organisées par le collectif Synergie de la Transition 06, se sont tenues du 29 octobre au 2 novembre 2018 dans les locaux du Campus universitaire Saint-Jean d’Angély. Avec la participation de l’Université Nice Sophia-Antipolis, la MSHS Sud-Est et le CNRS.
Durant une semaine entière, ont été proposés 140 conférences autour de 10 thématiques, des ateliers et une exposition, ainsi que des interventions de l’auteur Pablo Servigne (transition écologique, agroécologie, collapsologie et résilience collective) et de la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, du CEA et ex-présidente du groupe n°1 du GIEC. Ces assises avaient donné lieu à l’édition du Guide de la Transition Écologique et Citoyenne Alpes-Maritimes & Alpes du Sud.

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Après ces Assises, et dans leur lancée, a émergé l’OTECCA : l’Observatoire de la Transition Ecologique et Citoyenne de la Côte d’Azur. L’OTECCA est organisé autour d’un Conseil Scientifique et d’Orientation (CSO) pluridisciplinaire, actuellement composé de représentants de 11 disciplines, impliquant 13 laboratoires de recherche, une équipe de direction réunie en Comité de Pilotage (COPIL) avec une directrice, une équipe composée d'une chargée de projet et d'une chargée de mission "Sciences avec et pour la société", et des ‘’citoyens experts’’. Il intègre une Boutique des Sciences et un Observatoire territorial.
Au-delà de cette structure, émergera-t-il un ATECOPOL sur le territoire maralpin ? La question est lancée !