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Billet de blog 10 octobre 2025

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Suite à la répression du 10/09 à Montbrison

Suite au billet précédent, actions citoyennes et résultats obtenus afin de reprendre la parole pour la démocratie comme l'annonçait le message du 10 septembre. Marche des résistances, entrevue au journal local, rapport de la LDH et rendez-vous obtenu auprès de la préfecture

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Rappel : la mobilisation du 10 septembre a donné lieu à 3 gardes à vue faisant ainsi de Montbrison, la capitale de la répression comme explicité dans le billet précédent.

Depuis cette publication qui se terminait par un appel à une participation citoyenne à la marche des résistances qui s'est organisée en partant des lieux mêmes des violences policières, cette marche a bénéficié de la couverture de la station locale de la radio Ici Saint Etienne Loire avec un reportage qui a recueilli plusieurs témoignages.

Une entrevue avec un représentant du journal local (Le Progrès) pour demander un droit de réponse au communiqué mensonger de la préfecture et dénoncer l'amalgame qui pouvait être fait entre les arrestations et l'image de casseurs mise en illustration de l'article faisant le bilan de la mobilisation au niveau du département (voir les commentaires sur le billet précédent) s'est tenu en présence de plusieurs témoins qui ont pu faire part de leurs récriminations. Au cours de cette entrevue, le représentant du Progrès a reconnu que l'image n'était pas judicieuse et surtout d'un point de vue déontologique, l'image n'était pas accompagnée d'une légende - cependant qui se soucie ou va prếter attention à une légende en petit caractère à l'instar des clauses litigieuses des contrats ? Il a alors avoué à demi mots que l'objectif était de susciter des vues sur leur site internet. Nous avons aussi opposé le fait que même un démenti ou ne pourrait pas rétablir entièrement l'aspect non violent du rassemblement et l'estime des participants mis à mal par l'image et le communiqué retransmis tel quel sans source contradictoire (sous prétexte de direct).

Un rapport de la Ligue des Droits de l'Homme a donné lieu à un communiqué de presse de la LDH, section de Saint-Etienne, suite à la manifestation du 10 septembre 2025 à Montbrison, communiqué diffusé dans le cadre de l'observatoire des pratiques policières. 

Finalement, après une relance de la lettre ouverte transmise à la préfète, lettre mise en lien avec le billet précédent, un rendez-vous avec la préfecture va pouvoir être programmé.

L'aspect alarmiste et la référence à une tentative d'intrusion dans la mairie du communiqué de la préfecture pourrait s'expliquer par :

- la formation d'un cordon de forces policières - au demeurant très perméable puisque des passants circulaient librement à travers ce dispositif - pourrait être considéré comme un rempart dont le franchissement représenterait alors une tentative d'intrusion, justifiant ainsi l'utilisation de ce terme ?,

- le maire aurait effectivement exprimé une peur d'une réelle intrusion physique dans les locaux municipaux, ce qui pourrait faire référence aux événements historiques de la Commune d'Outre Furan (désormais St Etienne) qui a commencé par la prise de l'hôtel de ville par les Stéphanois le 24 mars 1871. Mais, le maire a-t-il de telles références historiques ?

La préfecture arguait la notion d'anonymat pour expliquer l'absence de réponse à la lettre ouverte publiée qui n'a rien d'ANONYME puisqu'elle est signée mais présente un caractère COLLECTIF (non hiérarchique) que les autorités n'ont pas l'habitude de rencontrer et qui les déstabilise.

Rapport LDH © LDH section de Saint-Etienne (pdf, 125.8 kB)

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