Il y a quand même du bon après ce premier épisode.
J’ai retrouvé mes élèves et ma classe le 11 Mars.
Les élèves ne m’avaient donc pas vu depuis 1 mois. Fin des cours le 12 février avec les vacances, plus la semaine et demie où je n’avais pas été reconduite et où il n’y a pas eu de remplacement sur ma classe.
Les réactions ont été diverses. « Maîtresse, nous pensions que vous ne vouliez plus nous voir. »
« Je ne voulais plus travailler car je n’étais pas dans ma classe et il n’y avait pas ma maîtresse. », certains m’ont fait la tête, d’autres n’ont pas du tout été à l’école pendant cette période.
Il a fallu ré-apprivoiser tout ce petit monde, reprendre le chemin des apprentissages et parfois tout reprendre à zéro.
Ce ne fut pas sans peine.
J’ai pu bénéficier d’un super entretien avec deux conseillers pédagogiques ainsi qu’un moment d’échange avec un autre conseiller d’aide à la scolarisation. D’autres rendez-vous sont programmés pour le printemps ainsi que des temps d’observation.
Ces rendez-vous sont très riches et bénéfiques pour la suite.
Mieux que n’importe quelle formation en distanciel!
Si j’ai un conseil à donner aux contractuels motivés : n’hésitez pas à solliciter les CPC, ils sont là pour nous aider et nous conseiller et les échanges sont riches et de qualité!
C’est étonnant cette grosse machine qu’est l’Éducation nationale. Les rouages sont rouillés, la baraque est poussiéreuse mais dans tout cet imbroglio il y a l’humain avec des personnes pleines de ressources et vraiment impliquées.
J’ai bien évidemment retrouvé toute mon équipe qui est toujours pleine de bons conseils, astuces et qui n’hésite pas à me conseiller et me soutenir dans mon enseignement, et ça, c’est du luxe! Une équipe soudée qui s’entraide avec une pilote hors paire qui est la directrice.
La bonne nouvelle aussi a été le courrier reçu dans ma boîte aux lettres mi mars qui me paye finalement les vacances d’hiver, et ce, pour tous les contractuels qui n’avaient pas été renouvelés.
Une certaine forme de reconnaissance de la part de l’éducation nationale qui n’est pas négligeable !
Le prochain combat est de rester en poste jusqu’à la fin de l’année scolaire. Les contrats actuels vont jusqu’au 11 mai. Va-t-on être renouvelés à temps ? Je le souhaite, pour le bien des élèves avant tout. Que personne ne reste en carafe et que le suivie pédagogique soit de mise. Sinon ce sera de nouveau chaotique avec des élèves à rattraper, rassurer, etc.
Puis rassurant pour nous, contractuels, de savoir où nous serons après cette date. Pouvons-nous continuer à préparer nos cours ? Devons-nous chercher autre chose ? Bref...suite au prochain épisode!
Contractuelle engagée