En France, paraît que la parité va coup-ci coup-ça. Les femmes seraient à la ramasse dans plein de domaines, la faute aux hommes qui s’agrippent au pouvoir comme la moule à son rocher. Faux ! Il est au moins un secteur dans lequel la parité tient le choc, au-delà même des espérances les plus folles. C’est celui, très porteur, des baffes, coups et violences conjugales en tout genre entraînant la mort, avec ou sans intention de la donner (seul le résultat compte, commençons pas à chipoter).
La preuve par les chiffres : en 2013, malgré une légère diminution de leur poids dans le nombre total des victimes, les femmes caracolent en tête et trustent 83% du marché, contre 85% en 2012[1]. Chapeau bas mesdames ! Dommage que vous, les 121 victimes de 2013, ne soyez plus là pour recueillir médailles et lauriers. Sacrée performance oui, d’autant que le secteur enregistre, avec 146 victimes au total cette année, une baisse de 16% par rapport à l’an passé. C’est la crise, on nous le répète assez.
En tout cas, voilà de quoi clouer le bec aux féministes de tout poil qui nous soûlent avec leurs revendications d’un autre âge. Qu’elles ouvrent les yeux bon sang ! Ok, c’est pas toujours évident avec un œil – voire deux – au beurre noir, mais bon, un petit effort quoi ! Y’a pas que dans les tâches ménagères qu’on réussit à distancer les hommes et ça, ça redonnerait le sourire à une édentée. Pas vrai ?
[1] Source : étude publiée le 7 mai 2014 par les ministères de l’intérieur et des droits des femmes