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Professeur retraité de l'IHECS, Bruxelles: histoire contemporaine, politique internationale, Proche-Orient, Histoire du socialisme

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Billet de blog 25 août 2015

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UN "NOUVEAU MOYEN-ORIENT"

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UN "NOUVEAU" MOYEN-ORIENT

Un "nouveau Moyen-Orient" semble se mettre en place. Ce ne sera pas celui rêvé par George Bush junior, mais rien n'indique qu'il sera meilleur pour les peuples de la région. Ni pour le peuple palestinien.

Guerre civile en Syrie et en Irak. "Arc chiite" contre "bloc sunnite". Rapprochement entre Washington et Téhéran. Renforcement du "camp conservateur" au sein de la maison royale saoudienne. Dictature du maréchal Al-Sissi en Égypte. Victoire électorale de B. Netanyahu. Fractures inter-palestiniennes persistantes. Quel avenir dans tout ça pour la cause palestinienne?

"Arc chiite" vs. "bloc sunnite"

Lancée par Abdallah II de Jordanie en 2004, la vision d'un "arc chiite" menaçant la majorité sunnite au Proche-Orient a été reprise au vol par les Saoudiens au moment des "Printemps arabes". Elle est surtout, dit Clément Therme[1], un «slogan politique» des régimes sunnites autoritaires, en riposte au concept d’"axe de la résistance" des Iraniens; un "outil diplomatique" contre ces derniers et un "vecteur de stabilisation politique interne". L'on a en effet tendance à oublier que ce sont les  "printemps arabes" qui ont mené en bonne partie à la situation actuelle. Et que l’un de ces premiers "printemps" à avoir été durement réprimé l’a été au Bahreïn par des contingents saoudiens et du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Les pétro-monarques ont eux aussi senti le sol trembler.

Une idée simple, même fausse, dit-on, "passe" plus facilement qu'une idée complexe et reflétant donc mieux les réalités. Riyad a réussi le tour de force de  transformer aux yeux du monde des conflits avant tout politiques et sociaux en guerre confessionnelle. Le mythe d’une guerre fondamentale entre sunnites et chiites ne résiste , en effet, pas à l'examen. Comment expliquerait-il en effet - simples exemples - l’aura dont bénéficiait encore tout récemment le Hezbollah dans l’ensemble du monde arabo-musulman? Ou, jusqu’il y a peu, le soutien iranien au Hamas?

Washington-Téhéran: back to 1978?

L'on sait combien la Révolution islamique fut un coup dur pour Washington. Khomeiny laissait en effet le "Grand Satan" sans allié sérieux dans la région. En dehors, bien sûr, d'un Israël souvent récalcitrant et source de difficultés sans fin avec les alliés arabes. Rappelons quelles considérations ont poussé B.Obama à se rapprocher, au moins dès 2013, de l'Iran[2]. Un rapprochement qui apparaît comme corolaire à la décision de réorienter la politique US en direction de l’Asie-Pacifique. Et qui offre certaines perspectives: ainsi, l'on peut supposer que Washington a voulu tirer parti de divergences, qui ne datent pas d’hier, entre l’Iran et son allié syrien[3]. Obama a aussi dû faire le constat de l’émergence d’un nouveau danger: quoique financés par ses limited partners[4]- l'Arabie saoudite et le Qatar -, les jihadistes sunnites sont incontestablement - et n'en déplaise à certains obsédés du complotisme - des ennemis résolus de l’Oncle Sam.Ainsi que d’Israël.Et dont le projet stratégique (du moins pour le Daesh) d'une extension du jihad à l’ensemble du Proche-Orient, voire à l'ensemble du monde arabo-musulman, est plus qu'inquiétant. Pire, encore, la perspective que cet internationalisme jihadiste s’autonomise de ses bailleurs de fonds. Comme l'observait il y a peu le journal turc Hurriyet (13 avril/Courrier international, 23.04-06.05.15), aucun des alliés arabes sunnites de Washington n'a pu faire preuve de stabilité, que ce soit face aux "printemps arabes" ou face aux jihadistes.

"Équilibre des pouvoirs"

Tout cela signifie-t-il que nous assistions à une "volte-face" spectaculaire de la part des États-Unis? Il serait plus réaliste de parler de "réajustements", dans le sens où Washington chercherait non pas à mettre fin à son alliance avec l’"axe sunnite", mais surtout à prendre marque et à garder également au feu le "fer chiite". Plus qu'un revirement, Obama souhaiterait plutôt établir dans la région "un équilibre des pouvoirs où l'Iran jouerait un rôle important"[5]. Ce qui n'empêche pas Washington de mettre en garde l'Iran contre une ingérence accrue au Yémen tout en ne soutenant que très mollement l'alliance anti-houthiste mise sur pied par l'Arabie saoudite. Et de faire la sourde oreille aux demandes de Riyad de pousser le Pakistan à rejoindre la coalition[6].

Ne fût-ce qu' un modus vivendi avec Téhéran ne pourrait qu’aider Washington à se concentrer plus facilement sur l'Asie orientale. Alors même que le Moyen-Orient perd de son importance, gaz de schiste oblige. Face à un Pakistan devenu un partenaire si "limité" que l’administration Obama l’a fondu dans un AfPak (Afghanistan-Pakistan) plus qu’inquiétant ­- et à la veille du désengagement US d’Afghanistan, l’Iran serait le bienvenu à un poste de "vigile" bien rémunéré. On en reviendrait ainsi pour l’essentiel, à la situation de l’Iran au temps du Chah.

Plus: une telle perspective, écrit Young, ne doit pas être perçue comme relevant d'une éphémère administration Obama, mais risque d'être adoptée "par beaucoup de futurs dirigeants" américains.

Á l'opposé, pour Téhéran, une telle évolution pourrait s’avérer une "garantie" face aux velléités d’attaques israéliennes. Tandis qu’un règlement en Syrie lui permettrait d’économiser le coût pharamineux de son engagement aux côtés de Damas[7] et d’échapper au moins partiellement aux sanctions. Tout en conservant, grâce au maintien d’un régime "ami" à Damas, des liens directs avec le Hezbollah.

Alliances, coopérations et retournements "contre-nature"

"Nouveau" ou pas, le Moyen-Orient restera "compliqué". Les "alliances contre-nature", loin d'y être récentes, semblent connaître une vigueur nouvelle. Comme le montrent la situation en Syrie ou au Yémen.

Illustration de cette stratégie de l'"équilibre des pouvoirs"? Il est presque cocasse, en effet, de voir au Yémen les États-Unis se retrouver en quelque sorte et nolens volens, du même côté que le Daesh qu'il combat en Irak et en Syrie. Contre les houthistes, contre Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) et contre l'Iran... avec lequel il cherche à se rapprocher.

Plus étonnant encore, endécembre 2012, B.NETANYAHU déclarait publiquement que l’Arabie saoudite avait «des intérêts et des opinions communs» avec Israël[8]. Et, en août dernier, il annonçait l'émergence d'un "nouvel horizon diplomatique": un renforcement des relations avec l'Arabie saoudite et le CCG dans le cadre d'une "diplomatie champignon". C. à d.  "de l'ombre", précise Le Monde (28.10.14). Il est clair que la réélection de Bibi fait l'affaire des dirigeants arabes: contre l'Iran, le 1er ministre est un allié pugnace.

Enfin, l'attaque, le 18 janvier, d'un convoi du Hezbollah à la frontière du Golan par la chasse israélienne, dans laquelle ont péri un haut-responsable hezbollahi, Jihad Mughniyeh, et un général des Pasdaran iraniens, est vue par certains[9] comme marquant la fin de "l'attentisme" israélien à l'égard de Damas. Face à la présence de forces iraniennes aux limites du Golan ainsi qu'en Syrie du Sud, les Israéliens verraient désormais des attaques directes contre la Syrie comme un moyen de pression sur l'Iran. Alors même que Washington aurait fait savoir aux Iraniens qu'elle s'abstiendrait désormais de cibler le régime de Bachar Al-Assad. Un substitut, en plus modeste (et plus acceptable, diplomatiquement parlant), à la menace de frappes israéliennes directes sur l'Iran?

Paul DELMOTTE

Professeur de politique internationale retraité de l'IHECS

11 mai 2015

(À suivre: "Nouveau Moyen-Orient": et la Palestine?")

2de PARTIE

"NOUVEAU MOYEN-ORIENT": EST-CE BON POURLES

 PALESTINIENS?

En quoi le "nouveau Moyen-Orient" qui semble s'ébaucher (voir Palestine, n° 64, avril-juin 2015) affectera-t-il le sort des Palestiniens? Sans vouloir se perdre en conjectures, rappelons quelques réalités.

L'accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne le 14 juillet dernier semble d'ores et déjà avoir accéléré les évolutions diplomatiques.

Le grand large

L'on sait, quels que soient les désagréments de leurs relations, ce qui lie les États-Unis à Israël. Et les affres de la relation Netanyahu-Obama ont fait l'objet de maints commentaires. Il n'est toutefois pas inutile de relativiser le "froid" entre Washington et Tel-Aviv[10]. D'autant que l'ère Obama touche à sa fin et que Bibi, bon connaisseur en la matière, sait qu'une bonne partie de l'opinion US continuera, malgré certaines éphémères "baisses d'empathie" (Encel), à soutenir Israël.

Israël, disait il y a peu Vladimir Poutine[11], "c’est - aussi - un peu la Russie". La fin de l'Union soviétique a donné à Israël plus d’un million de citoyens qui en sont originaires et sont loin d'avoir rompu les ponts avec leur ancienne patrie. La Russie n'est donc plus perçue comme le "parrain" de l'ennemi arabe du temps de la Guerre froide. Russie et Israël ont noué d'importantes relations, économiques et de coopération techno-militaire. Et forgé, dit Y.Rabkin, "une alliance discrète mais importante". Même si, à l'instar des rapports avec Washington, des crises surviennent, e. a. à propos de la Syrie ou de l'Iran. Ce que la conjoncture actuelle devrait donc avoir tendance à réduire. Plus, '"Israël a pris acte de l'érosion de l'influence américaine dans la région"[12] et ses relations avec Moscou semblent osciller au gré de ses rapports avec Washington. Et de celles avec l'Europe: ainsi, Israël s'est empressé de tirer parti des fermetures de marchés russes causées par les sanctions économiques de l'UE contre la Russie. Et s'est montré beaucoup plus prudent face à la crise ukrainienne que lors des événements du Caucase.

Aujourd'hui, dans le grand jeu diplomatique qu'a suscité l'accord de Vienne, Moscou s'efforce apparemment de se positionner tant face au rapprochement irano-américain que face à au "bloc sunnite" (voir article précédent) mené par l'Arabie saoudite et qu'au "nouveau plan" iranien pour le Moyen-Orient exposé par Mohammed Javad Zarif à Beyrouth le 11 août[13].

Les voisins

C'est en Syrie que les choses semblent se précipiter. Les articles pointant la fragilité du régime se succèdent depuis l'été. Prises de contact discrètes avec "l'ennemi juré"[14] et "petits gestes"[15] semblent indiquer que Bachar Al-Assad entend soutenir les efforts que ses alliés russe et iranien déploient pour le maintenir en place le plus longtemps possible.

Pour ce qui est de la cause palestinienne, l'on peu présager qu'un effacement, même progressif, de Bachar Al-Assad, ne fera guère l'affaire de Mahmoud Abbas. À l'opposé, le Hamas, fort éprouvé par Bordure protectrice, honni au Caire et accusé, par l'Égypte comme par Israël, de coopérer avec la branche égyptienne de Daesh au Sinaï, semble chercher un appel d'air dans la nouvelle donne. Et ce du côté du "bloc sunnite"... Le Hamas semble en effet multiplier les contacts rétablis avec Riyad en décembre: visite d'une délégation conduite par Khalid Meshaal, "partisan enthousiaste" ("avid supporter"[16]) de l'Arabie saoudite, qui avait appuyé son soutien à l'opération Tempête décisive au Yémen. Pourtant, même si l'avènement du roi Salman devrait, théoriquement, réduire l' isolement que son prédécesseur, Abdallah, lui avait infligé parce que l'assimilant aux Frères musulmans, il se pourrait que le Hamas ne pèse guère dans la nouvelle stratégie saoudienne. À en croire Le Monde[17], Riyad se serait accordé avec les États-Unis et la Russie sur "un transfert du pouvoir par étapes" en Syrie: dans au maximum trois ans pour les premiers, cinq ans pour la seconde. Une entente qui cadre avec l'"alliance terroriste" que Moscou souhaiterait mettre sur pied avec Damas, Ankara, Amman et... Riyad elle-même. Projet que la Russie peux d'autant mieux faire miroiter aux saoudiens que les attentats du Daesh se multiplient sur leur propre territoire. Et qui fut sans doute à l'agenda de la rencontre entre Adel Al-Jubeïr, ministre saoudien des Affaires étrangères, John Kerry et Sergueï Lavrov à Doha, le 6 août. Si maintenant, à en croire F. Encel, s'est forgée, face à l'Iran et au Daesh - et au Hamas pour le maréchal Al-Sissi - entre l'Égypte, l'Arabie saoudite et... Israël[18]  "une véritable coopération militaire et de renseignement confinant à l'alliance", il est encore moins sûr que le Hamas tire profit du nouveau cours.

Ahmad Majdalani, membre du Comité exécutif de l'OLP, s'est félicité lors de sa visite à Téhéran, le 10 août, de l'accord de Vienne. L'envoyé spécial de M. Abbas a précisé sur diverses radios avoir signé un "accord de coopération" en vue d'instaurer un "haut comité" censé discuter avec l'Iran d'échanges politiques, économiques et sociaux. Et souligné que l’Iran soutient les tentatives visant à de "mettre fin à la division palestinienne et pour former un gouvernement d’unité". Il a enfin précisé que le "nouveau plan iranien "coïncidait avec l’initiative palestinienne" et annoncé dans les deux prochains mois une visite de M.Abbas à Téhéran. Tout cela alors, qu'observent certains, les liens entre l'Iran et le Hamas deviennent de plus en plus froids. Et qu'une une visite de Khaled Meshaal à Téhéran aurait été annulée par le gouvernement iranien en protestation contre le rapprochement du Hamas avec l’Arabie saoudite. Ce que le Hamas a démenti. L'on sait qu'aux yeux de l'Iran, le Hamas a déjà péché par deux fois: pour avoir opté en faveur de la rébellion syrienne puis, plus récemment, contre la rébellion houthiste au Yémen.

Fin 2013 déjà, Jean-François Legrain[19] estimait que le grand jeu lancé par les tentatives d'ouverture de Washington envers Téhéran risquait d'affaiblir encore plus le soutien iranien aux islamistes palestiniens. Plus, si, grâce à l'accord de Vienne, l'Iran compte retrouver, avec l'aval américain, le rang régional auquel  il estime avoir droit, "l'affichage de son hostilité à Israël pourrait disparaître" ajoute Legrain. Et cela même si M. Zarif présente ledit accord comme "une occasion historique de faire face aux menaces posées par l’entité sioniste".

Back to 1939?

Legrain avait naguère évoqué une dé-palestinisation. Les dirigeants palestiniens, déplorait-il, ayant renoncé à ce qui avait constitué - par rapport à la décapitation de l'élite palestinienne survenue au lendemain de la Grande intifada de 1936-39 - l’acquis le plus précieux de la guerre de 1967: la palestinisation de la décision politique, jusqu’alors instrumentalisée par les Etats arabes concurrents.

Il semble, hélas, que, dans le "nouveau Moyen-Orient" qui s'ébauche, cette dépalestinisation risque de s'accentuer: à l' isolement du Hamas s'ajoute déjà un quasi abandon de M.Abbas par ses pairs arabes. À l'exception du maréchal-président Al-Sissi.

Si Bordure protectrice a à nouveau confirmé le peu de scrupules dont les dirigeants israéliens font preuve à l'égard de la population civile palestinienne, elle a aussi mis en évidence - tout comme le silence qui a plané sur la tragédie de Yarmouk - une autre triste réalité: l'indifférence des élites politiques européennes. Et l'après-Bordure protectrice n'a que souligné le fait. Selon un rapport de l'Association des agences internationales de développement (13 avril), les efforts de reconstruction à Gaza sont "bien trop lents"[20] et le mécanisme temporaire institué par l'ONU "ne change rien au paradigme de l'étranglement du territoire".

Yitzhak Rabin avait dit un jour souhaiter voir Gaza, qu'il percevait comme un boulet insupportable, "s'enfoncer dans la mer". Faut-il craindre que, demain, ce sera l'ensemble des Territoires occupés qui s'enlisera dans les marais de l'indifférence internationale?

Paul DELMOTTE

Professeur retraité de l'IHECS

15 août 2015


[1] Diplomatie, n° 16, août-septembre 2013

[2] L'un des premiers signes concrets de ce changement de cap fut la livraison, en décembre dernier, d'armes "sophistiquées" (missiles et drones de surveillance)-au gouvernement irakien de Nouri Al-Maliki, l'un des maillons de "l'arc chiite"

[3] En septembre 2014, le président iranien, Hassan Rohani, exprimait au Washington Post sa "désolation" de voir la Syrie soit devenue "le théâtre d’une violence déchirante, incluant des attaques à l’arme chimique". Début décembre, il disait souhaiter que Genève-2 mène à des "élections absolument libres et sans préconditions". Comment Damas a-t-il dû comprendre ces propos?

[4] Dans le jargon stratégique américain, les limited partners sont des alliés auxquels on ne peut faire totalement confiance

[5] Michael Young, The Daily Star, 19 mars (Courrier international, 26 mars-1er avril)

[6] Le Monde diplomatique, mai 2015

[7] Selon LM (07.05.15), l'Iran pourrait récupérer 150 milliards $ d'avoirs gelés en cas d'accord sur le nucléaire D'où les craintes du CCG de ce qu'un accord avec l'Iran permette à celui-ci d'augmenter son aide militaire à la Syrie, au Hezbollah et aux milices chiites d'Irak

[8] Selon Marianne (23-29.11.13), le prince Bandar AL-SULTAN avait rencontré en Jordanie le chef du Mossad en vue d’une autorisation de survol du territoire saoudien par des avions israéliens pour une éventuelle action contre l’Iran

[9] Now, 20 février, in Courrier international, 5-11 mars 2015

[10] Frédéric Encel, in Diplomatie, n°75, juillet-août 2015

[11] Yakov Rabkin, in www.mondialisation.ca/israel-un-allie-discret-de-la-russie/5418221

[12] Igor Delanoë, in Le Monde diplomatique, septembre 2014

[13] Cessez-le-feu immédiat, formation d’un gouvernement d’unité nationale, amendement de la constitution en vue d’assurer le droit des minorités, élections supervisées

[14] Rencontre (juillet) entre le chef des services de sécurité syrien, Ali Mamlouk, et le prince Mohammed Ben Salman. Rencontre, le 6 août à Mascate, entre le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, et Youssef Ben-Alaoui, son homologue du sultanat d'Oman, dont les capacités en matière de "bons offices" sont connues

[15] Ainsi, le 10 août,  la libération, de l'opposant syrien Mazen Darwich, et l'arrestation à Lattaquié de Suleïman Al-Assad, cousin de Bachar et, selon Le Monde (13.08.15), "l'un des voyous les plus honnis"de la ville, qui avait suscité la colère locale en abattant, début août,  un officier de police qui refusait de lui frayer un chemin lors d'un embouteillage...

[16] Selon Times of Israel (16.07.15). Par contre, les Brigades Al-Qassam "courtiseraient" l'Iran en vue d'obtenir l'aide nécessaire à la reconstitution de leurs forces après Bordure protectrice

[17] Le Monde, 12.08.15

[18] Voir la "diplomate-champignon", article précédent

[19] Interview par Catherine Gouëset, L'Express, 29.11.2013

[20] Selon la Banque mondiale, seuls 26,8% des fonds promis à Gaza en octobre dernier (3,5 milliards $) ont été débloqués...

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