Sonnet de l’ombre
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Seule échappe à la prison de mon corps
mon ombre joyeuse et folle à souhait
s’en allant vers la sueur des derniers
rayons de lune blessant cet encor
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C’est sa tempête que je nomme tempête
mais le temps n’y fait rien et tu me meurs
avec toi mon ombre j’ai l’aiguille à l’heure
des défaites accumulées des fêtes
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J’essaie de partir loin de toi mon ombre
pour écrire ailleurs que dans nos décombres
sentir les flammes te faisant danser nue
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Et je rêve d’un monde sans mon double
à l’intérieur te fait naître mon trouble
où j’erre étranger à mon inconnu…
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Sonnet de l'ombre