Ciel rouge
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Bercer par l’important idiot des vents détruits,
je nous aimais pourtant, simples sous le grand bruit
des dieux anéantis, je ne sais rien depuis,
que l’ombre de ce puits, et l’horreur des nantis,
la commune bataille où ta bleue Danakil,
qu’un forain à ma taille entrouvre un chien tranquille
en notre dame intérieure ouverte aux mers valium,
dans un cri, un rieur, la fée dans le lithium
le Mat et l’Amoureux n’ont qu’un chagrin en rage,
l’image en toi peureux n’est qu’un dernier orage
et dans mes yeux la pierre est morte avant la morgue,
à l’aube ma prière allant mais sans les orgues
Nous sais si peu de toi mon ange musicien
la nuit t’erre sans toît, mon frère est un peu sien
le regard vers le sol a conquis l’Atlantique,
des coups et ma boussole auront fait de l’antique
parole à deviner ma pirogue entre tes
mains, un ciel viné, autant que détesté.
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Ciel rouge (poème)