Dans ma froide statue…
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Dans ma froide statue à l’intérieur
coule la cicatrice à l’intérieur
la pierre se fait cramoisie et fane
des pétales à la couronne nue
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Ce parfum qui meurt d’année en année
subit les intempéries de mon temps
la poussière des os redevient claire
que la mort est belle quand elle se voit
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J’ai pour un rien marché en ce moi-même
qui vibre ainsi de n’être que si peu
devant tes noces ma chair de salpêtre
et la rouille en mes pas devant la faim
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J’observe l’usure en chemin vers toi
t’attaquer d’enfantine rébellion
ô mon ange au creux de ton beau chaos
l’intellect fugace serti d’un mot.
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Dans ma froide statue...